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Trudeau se défend d'avoir manqué de jugement

Liberal Leader Justin Trudeau addresses supporters at a rally Tuesday, October 13, 2015 in Toronto. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: Paul Chiasson / La Presse Canadienne

MISSISSAUGA, Ont. — Le départ du coprésident de la campagne libérale a continué à hanter Justin Trudeau, vendredi, mais il a été bien servi vendredi par la présence d’une populaire mairesse ontarienne qui a nargué Stephen Harper.

De passage à Mississauga, en banlieue de Toronto, le chef du Parti libéral du Canada (PLC) s’est défendu d’avoir commis une erreur de jugement en nommant Dan Gagnier à ce poste névralgique.

Le vieux routier de la politique a été largué par les libéraux après qu’un courriel dans lequel il donnait des conseils de lobbying au promoteur du projet d’oléoduc Énergie Est, TransCanada, eut fait surface, mercredi.

Interrogé par les journalistes, M. Trudeau a réitéré que M. Gagnier avait fait une erreur inacceptable, mais que le parti avait réagi adéquatement et promptement en lui signalant qu’il ne pouvait demeurer en poste.

Dans la résidence de personnes âgées où il a prononcé son allocution, le leader libéral avait une alliée de taille à ses côtés en la personne de Hazel McCallion, qui a été mairesse de Mississauga pendant 36 ans.

À l’issue de l’allocution de Justin Trudeau, la populaire ex-politicienne s’est emparée du micro pour décocher une flèche à l’endroit du premier ministre sortant Stephen Harper.

«Vous noterez que Stephen Harper rencontre Rob Ford, l’ancien maire de Toronto. Mais vous voyez, Justin Trudeau a les bonnes priorités. Il rencontre la mairesse de Mississauga!», a-t-elle lâché.

La caravane libérale parcourt vendredi les banlieues de Toronto, le «905», une région où les conservateurs avaient réalisé une percée qui leur avait permis d’atteindre une majorité parlementaire en 2011.

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