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Des réfugiés dans des anciens hôpitaux ontariens?

TORONTO – Le gouvernement ontarien songe à utiliser des hôpitaux récemment désaffectés afin d’héberger temporairement les réfugiés syriens qui doivent affluer d’ici la fin de l’année dans cette province.

Le gouvernement fédéral de Justin Trudeau a promis que le Canada accueillerait 25 000 réfugiés d’ici le 1er janvier 2016, et l’Ontario s’est engagée à en accueillir 10 000 d’ici la fin de 2016.

Le ministre provincial de la Santé, Eric Hoskins, a indiqué mercredi que son gouvernement ignorait toujours le nombre de réfugiés qu’Ottawa lui demanderait d’accueillir d’ici la fin de l’année, mais il a assuré que l’Ontario était prête à faire sa «juste part» dans cette vaste opération.

L’Ontario pourrait par ailleurs accueillir et soutenir certains réfugiés sur une base temporaire, avant qu’ils ne déménagent dans d’autres provinces ou territoires, a-t-il prévenu.

Le ministre Hoskins et son collègue de l’Immigration, Michael Chan, ont participé mardi à une réunion du comité ministériel spécial sur les réfugiés syriens, où on a discuté des besoins appréhendés en logement, en éducation, en santé et en services sociaux.

Alors que le gouvernement fédéral envisage d’utiliser des bases militaires pour loger temporairement des réfugiés, le gouvernement ontarien songe à se servir notamment d’hôpitaux récemment désaffectés.

«Nous avons par exemple un nouvel hôpital Humber River, qui a rassemblé les services offerts auparavant sur trois sites», a indiqué M. Hoskins.

«Hier encore, la première ministre et moi-même avons coupé le ruban du nouvel hôpital Oakville, a-t-il poursuivi. Ils déménageront de leurs présents établissements. Je ne dis pas que c’est assurément ce qui adviendra, mais ce sont le genre d’occasions sur lesquelles je crois qu’il faut s’attarder.»

Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a demandé au gouvernement fédéral de suspendre son plan de faire venir au Canada 25 000 réfugiés syriens à la lumière des attaques à Paris ayant fait 129 morts.

La première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, a déjà dit pour sa part croire qu’il était possible d’accueillir des réfugiés en situation critique tout en s’assurant que les mesures de sécurité appropriées soient en place.

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