Soutenez

Justin Trudeau se rend à La Loche pour «exprimer la tristesse du pays»

Prime Minister Justin Trudeau hugs Phyllis Longobardi in La Loche, Sask., Friday, Jan. 29, 2016. A 17-year-old boy allegedly shot two people at a school last Friday after shooting two brothers to death earlier at a home nearby. Longobardi, assistant principal of the high school, was also a victim and was wounded by gun fire. THE CANADIAN PRESS/Jonathan Hayward Photo: THE CANADIAN PRESS

LA LOCHE, Sask. — Le premier ministre Justin Trudeau visite vendredi la petite communauté dénée de La Loche, dans le nord de la Saskatchewan, «pour exprimer personnellement le choc et la tristesse de tout le pays» à la suite des fusillades qui ont fait quatre morts et plusieurs blessés, il y a une semaine.

Un jeune homme de 17 ans a assassiné deux frères adolescents dans une résidence du village, vendredi dernier, avant de se rendre à l’école secondaire locale, où il a tué un enseignant et une jeune adjointe, et a blessé sept autres personnes. Il a ensuite été arrêté et incarcéré.

M. Trudeau doit être accompagné vendredi des ministres fédéraux de la Sécurité publique, de la Justice et de la Santé, du premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, et du chef de l’Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde. Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, est aussi le seul libéral qui a été élu en Saskatchewan lors du dernier scrutin.

Dans un communiqué, M. Trudeau indique qu’«il est toujours déchirant et accablant de voir des vies si prometteuses nous être enlevées si prématurément».

«Je suis impatient de remercier personnellement les premiers intervenants — la GRC et le personnel médical — de leur courage et de leur professionnalisme, écrit-il. J’ai également été profondément ému du courage dont ont fait preuve les familles et les amis des victimes, les travailleurs en santé mentale, le personnel et les élèves de l’école, ainsi que le maire et les leaders autochtones.»

Les enseignants de l’école publique ont de leur côté assuré les élèves, sur Facebook, qu’ils ne les laisseraient pas tomber. «Des gens se demandaient si certains d’entre nous sont partis. En fait, bien que nous soyons touchés et en deuil, nous sommes toujours là.

«Certains ont dû partir pour obtenir de l’aide. Nous ne jugeons personne (…) mais de notre côté, nous décidons de tourner la page et d’aller de l’avant tous ensemble, comme une famille et une communauté.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.