Cinq trouvailles à regarder sur Netflix

Le service de visonnement en ligne Netflix est une mine d’or cinématographique. N’avez-vous jamais entendu vos collègues dire : «As-tu vu ça sur Netflix? C’est G.É.N.I.A.L.!» ou «Oh! Il y a une nouvelle série, il faut vraiment que tu la regardes!»? Mais une fois les œuvres les plus populaires regardées, on est souvent perdu devant le choix infini de séries, de films, de documentaires et de films d’animation. Métro a débroussaillé Netflix et vous fait part de ses dernières découvertes.

Une série à suspense : The Bridge

Même si nos voisins du Sud en on fait une version américaine, The Bridge (Bron en danois) est avant tout un succès scandinave. La série télévisée suédo-danoise tire son nom du pont de l’Øresund, qui relie Copenhague, au Danemark, et Malmö, en Suède, où se situe la frontière. Des crimes ayant lieu sur le pont, qui impliquent des ressortissants des deux pays, forcent la détective suédoise Saga Norén (Sofia Helin), une femme socialement inadaptée, et le policier danois Martin Rohde (Kim Bodnia), quelque peu volage, à collaborer. Dans une ambiance brumeuse comme seuls les Scandinaves savent nous envelopper, deux personnalités opposées, aux méthodes de travail différentes, doivent travailler main dans la main pour résoudre ces meurtres. On vous suggère de ne regarder que la première saison.

Un documentaire : Hitler’s Olympics

Bien que le rideau de fin ait été tiré hier soir sur les Jeux d’été de Rio, la fièvre des Olympiques nous a mené vers le documentaire Hitler’s Olympics. En près de 45 minutes, il passe au peigne fin les Jeux olympiques de 1936 et les motivations du Führer à accueillir les 11^e olympiades à Berlin. Entre propagande nazie et promotion de la race aryenne, on apprend que ces JO sont les premiers à ressembler à ceux qu’on connaît aujourd’hui. On découvre avec étonnement les origines de la flamme olympique.

Un film pour enfants : The Peanuts Movie

À moins d’avoir perdu votre âme d’enfant, il n’y a aucune contre-indication à consacrer 1 h 25 de votre temps à The Peanuts Movie (Peanuts : Le film) et replonger ainsi dans l’univers des bandes dessinées de Charles Schulz. On retrouve avec plaisir le sympathique (mais ô combien malchanceux) Charlie Brown, ses camarades taquins Lucy, Linus et toute la bande, ainsi que son meilleur ami, l’adorable chien Snoopy. Un film à l’esthétique soignée, qui rappelle pourtant les images d’époque, et dont les thèmes déjà abordés ne seront jamais désuets. Émotions faciles et plaisir garanti pour les 7 à 77 ans.

Un film étranger : Mustang

Mustang, c’est l’histoire de cinq sœurs orphelines à la beauté naturelle et au tempérament fougueux, qui se voient contraintes d’évoluer du jour au lendemain dans un univers patriarcal ultraconservateur en Turquie. Les adolescentes tissées serré dont l’avenir s’est assombri, n’ont pour seule issue que des mariages arrangés. Elles entament une résistance à ce diktat et un combat féroce pour leur liberté. Même si le sujet reflète une réalité bouleversante, le film germano-franco-turco-qatarien, nommé dans la catégorie «Meilleur film étranger» aux Oscars et lauréat d’un Golden Globe, est une ode à la liberté et à l’indépendance des femmes.

Une «série de filles» : Mr. Selfridge

Les fans de Downton Abbey et les accros au magasinage pourraient se prendre d’affection pour cette production britannique. Si Mr. Selfridge (Monsieur Selfridge) est un retour sur les origines du grand magasin tel qu’on le connaît aujourd’hui, la série est également une fresque historique et sociale du début d’un XX^e siècle marqué par la Première Guerre mondiale. On assiste ainsi à l’évolution de la femme tant au rayon de la mode qu’à sa place dans le monde du travail et dans la société. La série raconte l’histoire romancée de l’homme d’affaires américain Harry Gordon Selfridge (Jeremy Piven), qui a ouvert en 1909 un grand magasin sur Oxford Street, à Londres. Dans cette somptueuse enseigne – toujours ouverte – où toutes les couches de la société se côtoient avec les mêmes chances de réussite, les méthodes avant-gardistes de l’Américain révolutionneront le commerce.