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Critiques CD: Nicky Jam, Jonathan Roy et Heat

écouteurs musique critiques CD Photo: Getty Images/iStockphoto

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Nicky Jam, Jonathan Roy et Heat.

Enthousiasmant
Nicky Jam
Fenix
Note: •••½

Pour qui apprécie le reggaetón, le nouvel album de Nicky Jam, c’est de la bombe. Déjà vétéran du genre à 35 ans, l’artiste d’origine portoricaine, né aux États-Unis et résidant désormais en Colombie, renaît de ses cendres, tel le Fenix du titre, après une période sombre marquée par la drogue, les soucis et une solide chicane avec son ex-collaborateur redevenu depuis pote Daddy Yankee. Signe de réconciliation : ce dernier se pointe, entre autres, sur le remix de Hasta el Amanecer. Un tube dans lequel Nicky cherche à connaître une jolie inconnue (rencontrée selon la légende, ou du moins le vidéoclip, dans une laverie). Petit moins : quatre versions dudit tube meublent le disque. Voyons le positif : pas besoin d’appuyer sur «repeat». – Natalia Wysocka

Entrainant
Jonathan Roy
Mr. Optimist Blues
Note: •••

Sans sa notoriété (il est le fils du célèbre gardien de but Patrick Roy), ses précédents albums auraient fort probablement été passés sous silence. Mr. Optimist Blues pourrait cette fois plaire à plusieurs amateurs de pop américaine. Créé en collaboration avec Corey Hart (qui signe la plupart des pièces), l’album est assez entraînant grâce à plusieurs chansons aux mélodies accrocheuses et aux refrains efficaces (Daniella Denmark, Good Things, You’re My Ace). On pourrait par contre l’accuser d’errer entre différents styles : pop, reggae, folk. Une chose nous agace : sa façon parfois de «chuiter» ses mots à la Cœur de pirate (entre autres au début de la pièce Good Things)… – Rachelle Mc Duff

Décevant
Heat
Overnight
Note: ••½

Le son du band montréalais Heat n’est pas sans rappeler celui des Strokes : voix éraillées, guitares perçantes et rythme soutenu. Il manque cependant un petit je-ne-sais-quoi pour permettre à ce premier album attendu de nous charmer totalement. Est-ce le mur de guitares omniprésent, la réalisation convenue ou tout simplement le manque de mélodies accrocheuses? Quoi qu’il en soit, le résultat final ressemble à du indie rock plutôt générique. Les pièces Rose de Lima, qui sort du lot avec la présence d’une voix féminine, et Chains, longue virée rock de sept minutes à la Sonic Youth, méritent tout de même qu’on s’y attarde. – Benoit Valois-Nadeau

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