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Guardians of the Galaxy: une galaxie bien gardée

Photo: Marvel

En 2014, Guardians of the Galaxy est arrivé de nulle part. L’enfant  pauvre de l’univers cinématographique de Marvel est toutefois rapidement devenu un favori dans le monde des films de superhéros (il est dans mon top 5 en tout cas). Parce que le premier film a empoché tout l’argent du monde, une suite était inévitable. Est-ce que le volume 2 est un digne héritier de l’original? Essentiellement, oui. Voici pourquoi.

Intro du tonnerre

Entamer une suite avec une bonne scène de tapochage n’étant pas directement liée à l’intrigue principale 
est une technique efficace pour refaire connaissance 
avec les personnages et se refamiliariser avec la dynamique qui les unit.

Le nouveau Guardians of the Galaxy l’emploie 
avec une twist trop craquante. Quill, Gamora, Rocket et Drax combattent une créature tentaculaire quelconque, mais la caméra s’attarde plutôt sur l’adorable bébé Groot (Vin Diesel), qui danse joyeusement sur le champ de bataille. Ils vont vendre des millions de peluches du 
charmant arbuste.

Kurt Russell

Pendant sa carrière, Kurt Russell a souvent joué le badass charmant, et un peu arrogant, à la chevelure d’ange (Jack Burton, Snake Plissken, Gabriel Cash). C’est ce qu’il fait de mieux. Pas étonnant qu’il se soit intégré aussi facilement dans l’univers de Guardians of the Galaxy.

ATTENTION DIVULGÂCHEUR!!! Russell joue le rôle d’Ego, un dieu-planète capable de prendre une forme humaine et qui est le père de Peter Quill (Chris Pratt). Les deux acteurs ont des qualités similaires, tellement qu’ils pourraient bien avoir un lien de parenté dans la vraie vie.

L’éclosion de Drax

Drax, campé par le lutteur Dave Bautista, est la révélation humoristique de Guardians of the Galaxy vol. 2. Le fait qu’il prend tout au sens littéral avait été utilisé pour faire quelques bons gags dans l’original, mais le paquet de muscles, qui préfère être en bedaine à cause de la sensibilité de ses mamelons, vole souvent le show dans la suite. Son amitié (son histoire d’amour?) avec Mantis (Pom Klementieff) est un des points forts du film.

Interminable scène 
d’action finale

Il doit bien y avoir des gens qui apprécient des séquences de 45 minutes d’action (légère exagération) pour conclure un film qui ne manquait déjà pas de rebondissements, sinon Marvel aurait arrêté de le faire. «Vous savez ce qui manque à cette fin? Un 247e vaisseau anonyme qui explose. Les 246 précédents n’étaient pas suffisants.»

Le succès de Guardians of the Galaxy est bâti sur les interactions entre des personnages brillamment définis. Et contrairement à l’original, les vilains, ou les «semi-vilains», du deuxième volume sont franchement intéressants. Pas besoin d’une orgie d’images de synthèse.

Autre explication. Je vais avoir 36 ans dans quelques jours et je suis officiellement devenu un vieux con. Le temps est venu de commencer une collection bizarrement nostalgique. Peut-être des collants scratch and sniff?

Les corsaires 
de l’espace

Yondu (Michael Rooker) et sa sympathique bande de pirates de l’espace sont de retour. On apprend qu’ils ont été bannis des Ravagers, une alliance de corsaires qui semble dirigée par nul autre que… Sylvester Stallone.

Plusieurs scènes se déroulent dans le vaisseau pirate, ce qui permet à Yondu de former une improbable amitié avec Rocket (Bradley Cooper) et donne la chance à notre raton laveur mutant préféré de se foutre de la gueule de Taserface, le pirate ayant choisi le nom le plus ridicule de tous les temps.

«Le meilleur côté de Marvel, c’est les gens»

Michael Rooker était très heureux de se maquiller de nouveau en bleu et de retrouver son personnage de Yondu, qui a un rôle prépondérant dans le nouveau Guardians of the Galaxy vol.2. Métro World News a discuté avec lui.

Où retrouve-t-on votre 
personnage dans Guardians of the Galaxy vol. 2?
Il est partout. Toute sa carrière, il a voulu faire le plus d’argent possible et augmenter son influence. Nous allons toutefois découvrir qu’il a fait des choses dans le passé qui pourraient revenir le hanter. Le père de Star Lord (Peter Quill, joué par Chris Pratt) revient dans le tableau, ce qui pourrait être une menace pour Yondu.

Quel est le meilleur aspect de faire partie de l’univers cinématographique 
de Marvel?
Être entouré d’autant d’acteurs complètement fous et extrêmement talentueux.

Pensiez-vous que Guardians of the Galaxy deviendrait aussi populaire?
Avant même que le premier film sorte en salle, je savais que ça allait être un succès. Et ç’a été bien reçu par tout le monde, peu importe l’âge. J’ai toujours dit que les gens allaient vouloir voir les films plus d’une fois parce qu’il y a tellement de bons gags. Ça prend plus d’une écoute pour être sûr de ne pas rater de dialogues.

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