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«Millénium» en rappel pour poivrer des soirées

Danièle L. Gauthier - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Les livres de Stieg Larsson, décédé après avoir achevé son œuvre, se sont vendus par dizaines de millions d’exemplaires dont on a réalisé une version télévisuelle. À Télé-Québec, histoire d’ajouter du piment au moelleux estival, on rediffuse les six épisodes de la série «Millénium», dont les deux premiers les mardis, 17 et 24 juillet, 21h.

Et attention, Lisbeth Salander (Noomi Rapace), jeune asociale doublée d’une crack d’informatique, domaine quasi exclusif aux hommes, n’est pas du genre à s’en laisser imposer. Elle sera l’associée d’un journaliste d’investigation (Michael Nyqvist) chargé de retrouver Harriet, la nièce d’un riche industriel, disparue il y a 40 ans. D’abord abusée par son gardien (Peter Andersson), Lisbeth, une pupille de la nation dont le dossier cumule les accès de violence, saura convaincre son «travailleur social» de ne plus l’importuner tout en décryptant les indices plutôt embrouillés qui pourraient mener au dénouement de l’énigme. De toutes les manières, elle en impose à son nouveau partenaire, un journaliste d’expérience.

«Les hommes qui n’aimaient pas les femmes» sera suivi de «La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette» et de «La reine dans le palais des courants d’air», chaque épisode étant diffusé en deux parties.

Le sport qu’on salope

Après la trop présente réalité du dopage dans de multiples disciplines du sport, voilà qu’on dévoile une autre tare: la corruption qui se répand allègrement partout dans le monde à la vitesse du web. Car la circulation des paris sportifs s’est évidemment adaptée au goût du jour.

À RDI, «Sport, mafia et corruption», un documentaire percutant de Hervé Martin Delpierre, explique le fonctionnement et la prise en charge par la mafia, de cette organisation dont le chiffre d’affaires frisait les 500 milliards $ en 2011. Le crime organisé s’est emparé de ce marché plus que lucratif et détient un pouvoir incontestable sur l’issue des résultats d’importantes compétitions, provoquant l’indignation tant auprès des organisations internationales, des gouvernements, des corps policiers que des fédérations sportives.

Imaginons qu’un athlète, favorisé pour remporter une victoire, soit prévenu, avant un match, qu’on détient une foule d’information sur sa famille. Ne sera-t-il pas démotivé à gagner le match? C’est subtil, expéditif, convaincant et terriblement payant pour les manipulateurs. Le mercredi 18 juillet, 20h.

La boxe des femmes

Trois Canadiennes, de nature plutôt combative, se préparent pour les Olympiques. À «Zone Doc», on les suit à l’entraînement et dans leur vie personnelle, alors qu’elles aspirent aux grands honneurs des prochains JO de Londres. Unanimement, Mary Spencer, Mandy Bujold et Sandra Bizier détiennent en plus d’une condition physique exceptionnelle, une discipline cérébrale indispensable pour ce sport de contact où la dissimulation est impossible. Mais, plusieurs se demandent toujours si la boxe peut être considérée comme un sport et remettent en question les risques qu’elle comporte pour la santé des pugilistes. À Radio-Canada, le vendredi 20 juillet, 21h.

À «Dieu merci! IV», malgré sa grande timidité et son inaptitude à séduire les femmes, Maxime Tremblay participe à un «speed-dating», aidé des conseils du barman qui lui propose des techniques de séduction; personnifiant un coureur des bois, Yan England, a du mal à convaincre les visiteurs au musée d’histoire de la Nouvelle-France et Sylvie Moreau revient d’un voyage en Espagne. Accueillie par ses enfants à l’aéroport, elle doit leur expliquer qui est le «chico», de 20 ans de moins qui l’accompagne. À TVA, le mercredi 18 juillet, 20h.

TV5 poursuit son enquête sur l’évolution de la sexualité au fil des décennies avec la série «L’amour, toujours l’amour / Chacun cherche son sexe». Ce dimanche, 22h, de l’éducation sexuelle reçue ou non à la multiplication des familles reconstituées, en passant par les préférences, les blocages, la fidélité, l’influence de la famille, les accessoires, les joies et les difficultés de la vie de couple et le choix de vivre seule avec son oiseau, monsieur et madame Tout-le-monde s’expriment en toute honnêteté.

À RADIO-CANADA: le philosophe Charles Taylor donne son point de vue sur la quête de sens des Occidentaux depuis que l’Église et la religion catholique ont perdu leur emprise sur la conscience sociale et individuelle à «Second Regard», ce dimanche, 13h30. À Trois-Pistoles, pays de Victor-Lévy Beaulieu, les villageois accueilleront l’énergique Brigitte Boisjoli pour témoigner affection et admiration à la jeune et talentueuse artiste de la relève à «La Petite Séduction», le mercredi 18 juillet, 20h.

À TVA: «Fidèles au poste! II» oppose les Bougon (Rémy Girard, Hélène Bourgeois-Leclerc et Jean-François Mercier) à Roch Voisine, Julie Bélanger et Jean-Nicolas Verreault, un match auquel participe Mario Pelchat, mais pour y interpréter un medley puisé parmi ses plus grands succès, le lundi 16 juillet, 20h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: deux films à signaler à l’horaire, d’abord le lundi 16 juillet, 21h, «Les Ordres» de Michel Brault. Classé chef-d’œuvre, ce drame social met en vedette Jean Lapointe, Hélène Loiselle et Guy Provost. Réalisé en 1974, ce drame social nous ramène en octobre 1970, alors qu’on suit cinq personnes subissant les effets de la Loi des mesures de guerre dans un Québec qui vivait une période de grande perturbation sociale. Et le mercredi 18 juillet, 21h, «Vera Cruz», western datant de 1953, réalisé par Robert Aldrich. Dans le but d’alimenter la révolution mexicaine, des aventuriers attaquent un convoi d’or. À travers les nuages de poussière, on aura reconnu Gary Cooper, Burt Lancaster et Denise Darcel.

À TV5: si les Français peuvent voter à distance, ils pourront également suivre le «Défilé militaire du 14 juillet 2012», diffusé ce samedi, dès 9h. En soirée, à 22h25, on rejoint Sophie Clément, Sylvie Drapeau, Élise Guilbault, Monique Mercure, Andrée Lachapelle et Guylaine Tremblay juste au moment où la métamorphose s’opère et que ces comédiennes deviennent «Un soir, les Albertine…» de Michel Tremblay. Le livre à succès «Bonjour Tristesse» n’a été que le début d’une carrière menée par l’auteure, Françoise Sagan, parallèlement à une vie tumultueuse. En fait, ce premier triomphe obtenu à 18 ans lui a ouvert la voie pour profiter de tous les plaisirs illicites ou non, de la vie. «Sagan», ce dimanche, 21h avec Sylvie Testud dans le rôle-titre.

À ARTV: une autre chance de voir ou revoir «Le Français d’abord», spectacle regroupant une vingtaine d’artistes du Québec, de la France, des États-Unis et de l’Afrique pour célébrer «la langue de chez nous», sur les plaines d’Abraham, à Québec. Stéphane Rousseau et Claudia Tagbo animent l’événement, ce dimanche, 19h. Suit, à 21h, un petit bijou pour amateurs de chansonnettes françaises: «Paris en chansons». Sur des images d’hier et d’aujourd’hui, captées dans plusieurs quartiers de la Ville Lumière, on entend Jacques Brel, Yves Montand, Édith Piaf, Mistinguett, Charles Trenet et bien d’autres, interpréter des «immortelles», que même les plus jeunes pourraient reconnaître.

AU CANAL D: il faut se méfier de la rivière Batiscan. C’est ce que nous enseigne «À bout de souffle» alors que François, malgré une condition cardiaque précaire, se lance au secours de deux jeunes garçons en proie à des tourbillons et des remous et qui luttent pour garder la tête hors de l’eau. Ce sauvetage oblige la jeune Catherine, la fille de François, à se jeter à l’eau constatant que son père ne peut venir à bout de sa tâche. «S.O.S.», le mardi 17 juillet, 20h. Dans la série «Le Panthéon des tordus de l’Histoire», on nous raconte «Caligula», l’empereur romain de 24 ans qui, en moins de quatre ans de règne, a fait preuve d’un sadisme tellement incroyable que son souvenir s’est inscrit à jamais dans l’histoire. Né en l’an 12 après Jésus-Christ, on dit qu’il avait un talent naturel pour la cruauté mais on croit, aujourd’hui, qu’il souffrait peut-être d’une lésion au cerveau ou que l’abus de vin et des plaisirs de la chair auraient contribué à le voir changer radicalement en très peu de temps. À donner froid dans le dos, le jeudi 19 juillet, 19h.

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