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Critique CD: Whitehorse, Mole Machine, Alex Pangman

écouteurs musique critiques CD Photo: Getty Images/iStockphoto

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Whitehorse, Mole Machine et Alex Pangman.

Vive le folk électro
Whitehorse
Panther In The Dollhouse
Note:

Je ne connaissais pas ce groupe canadien dont le quatrième album studio, Panther In The Dollhouse, est sorti plus tôt cette année. Le duo multi-instrumentiste Whitehorse, composé de Luke Doucet et de sa femme, Melissa McClelland, m’a plu dès la première pièce à l’atmosphère vaporeuse Epitaph in Tongues. Il offre un folk rock aux rythmes électroniques. Un nouveau son pour ces Ontariens dont les précédents albums étaient beaucoup plus country. Chaque pièce est une surprise. On passe d’un personnage fictif original à un autre, et les sonorités sont aussi variées qu’accrocheuses. Le duo sera au théâtre Corona le 9 décembre.

– Rachelle McDuff

Cinématographique
Mole Machine
Alpha Human
Note:

Le producteur et DJ montréalais Mole Machine, alias Jérémy Alcaraz, signe une trame sonore magistrale, comme on aurait pu en entendre dans des classiques du cinéma de science-fiction comme Blade Runner ou Tron. L’enveloppante signature sonore d’Alpha Human évoque un futur cauchemardesque où les machines ont pris le contrôle de notre monde. Les rythmes très secs et lourds sont toutefois tempérés par une ambiance organique, aux sons plus aériens. Qu’on veuille s’évader ou se concentrer au travail, Alpha Human se classe sans gêne parmi les meilleurs albums instrumentaux de 2017.

– Alexis Boulianne

À la 1930
Alex Pangman
Alex Pangman’s Hot Three
Note:

Une chanteuse jazz, un trio de musiciens, un seul micro, sept morceaux, une seule prise. Le plus récent album d’Alex Pangman nous ramène dans les années 1930, où il fallait avoir le tempo parfait, sans quoi l’enregistrement était raté. Ils n’ont que 20 minutes pour nous séduire; le grésillement de l’aiguille sur le vinyle aide, mais c’est la voix de Pangman, particulièrement sur You’ve Got the Right Key but the Wrong Keyhole, It’s the Talk of the Town et Little White Lies qui nous charme et nous captive. Seul hic, l’album est plutôt un cadeau pour les fans qui connaissent déjà les pouvoirs de la voix d’Alex Pangman. Au Upstairs Jazz Bar, ce soir à 20 h 30.

– Carine Touma

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