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The Miracle Season: À nouveau debout

Helen Hunt as Kathy Bresnahan (left) and Nesta Cooper as Lizzie Ackerman (right) in Sean McNamara’s THE MIRACLE SEASON, an LD Entertainment/Mirror release. Photo: Cate Cameron/LD Entertainment

Douleur et espoir sont à l’honneur dans The Miracle Season (La saison miracle), de Sean McNamara, une histoire vraie qui va droit au cœur.

Un drame a secoué une petite communauté américaine en 2011. En l’espace de quelques jours seulement, elle a perdu Caroline – la leader de 17 ans de l’équipe de volley-ball de son école – dans un accident de la route, puis la mère de cette dernière, décédée du cancer.

«C’est une tragédie tellement grande, reconnaît au bout du fil le réalisateur Sean McNamara. Chaque fois que je lisais le script, je ne pouvais m’empêcher de pleurer. Je voulais faire un film sur le sujet, mais je ne savais pas comment bien le faire.»

Pour trouver sa voie, ce spécialiste de l’adaptation cinématographique de faits véridiques à forte charge émotive (Soul Surfer, Hoovey) est allé rencontrer des survivants. Le père et mari des victimes (campé à l’écran par William Hurt), l’entraîneuse de l’équipe de volley-ball (Helen Hunt) et des amies adolescentes ont ainsi pu insuffler de la vie au projet, y apporter leurs souvenirs.

«Je suis le père de trois jeunes garçons et j’ignore ce que je ferais si ça m’arrivait, avoue le metteur en scène. Mais cette famille, cette école et cette communauté sont parvenues à se relever. Est-ce que tu peux imaginer la force que ça prend au père pour être retourné voir jouer l’équipe de sa fille?»

«C’est un film qui montre que l’entraide permet de faire son deuil pour qu’on puisse réapprendre à vivre.»  – Sean McNamara, réalisateur de The Miracle Season

Pour raconter cette renaissance, le long métrage ne lésine pas sur la musique et les leçons de courage et d’amour, questionnant la foi des protagonistes de ce drame. «Peu importe la religion, c’est grâce à la foi que les gens peuvent triompher des obstacles les plus extrêmes de leur vie, explique le créateur de The King’s Daughter, un film de sirène avec Pierce Brosnan qui doit prendre l’affiche prochainement. Mais je ne voulais pas le faire en prêchant; tout devait rester vrai et organique.»

Au final, c’est la joie de vivre contagieuse de Caroline qu’on retient en visionnant cette œuvre, son désir d’aller vers les autres et de les motiver. «C’est quelque chose dont on a grandement besoin ces jours-ci, affirme Sean McNamara. La haine est partout. C’est le temps qu’on ressemble à Caroline et qu’on vive comme elle.»

Merci Rocky
Dans la plupart de ses films, Sean McNamara cherche à inspirer son public. Un désir qui se retrouve également dans The Miracle Season et qui est né après qu’il a vu un célèbre long métrage mettant en vedette Sylvester Stallone.

«Enfant, Rocky a complètement changé ma vie, révèle le cinéaste. C’est le film qui m’a donné le goût de faire du cinéma. Cette inspiration d’être passionné et de travailler fort pour accomplir ses rêves, je veux la transmettre aux autres pour qu’ils puissent aider à changer le monde.»

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