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Métro au 7e ciel

Cette semaine, on craque pour… La une qui tue!, Le stage de Kassandra, 52 reprises dans l’espace de Katerine, Pascale Bussières dans Marécages, 60 biscuits chinois, La guerre est déclarée et Edgar et ses fantômes.

Et on se désole pour… La nouvelle vidéo d’intro au Centre Bell


1.
La une qui tue!

La une qui tue! tient ses promesses. Voilà un jeu-questionnaire intelligent et divertissant qui ne prend pas les téléspec­tateurs pour des abrutis. Alors pourquoi vous n’êtes que 45 000 à le regarder le vendredi soir? Pas besoin d’être féru de politique internationale pour apprécier cette nouveauté des productions Bazzo Bazzo. Culture, faits divers, sport, économie… le quiz ratisse large. À l’animation, Jean-Philippe Wauthier impressionne. Drôle, en contrôle et juste assez baveux, il garde les concurrents – et les téléspectateurs – sur le qui-vive pendant 60 minutes. Nous serons au rendez-vous chaque semaine jusqu’au prin­temps… ne serait-ce que pour voir s’il arrivera un jour avec une couette de travers. À Télé-Québec, le vendredi à 19 h. (Marc-André Lemieux)


2. Le stage de Kassandra
Pour ceux qui ont manqué la savoureuse websérie Le stage de Kassandra le printemps dernier, Tou.tv diffuse cet automne les aventures de cette insupportable – mais néanmoins hilarante – stagiaire en enseignement au primaire (jouée par la scénariste Isabelle Rivest). Bien écrits et superbement interprétés, les 10 épiso­-des de 3 minutes chacun feront rigoler à coup sûr. Regarder Le stage de Kassandra sur Tou.tv. (Jessica Émond-Ferrat)



3.
52 reprises dans l’espace de Katerine

Philippe Katerine : on aime ou on déteste. Chose certaine, l’énergumène français ne laisse personne indifférent. On peut dire la même chose de son dernier projet, un album triple (!) réalisé avec l’aide du groupe Francis et ses peintres. Judicieusement intitulé 52 reprises dans l’espace, l’opus réunit une pléiade de classiques de la chanson française transformés, mastiqués, métamorphosés, revus et corrigés par le drôle de personnage. Le coffret vaut le détour, ne serait-ce que pour sa relecture simili-sensuelle du célèbre Déshabillez-moi de Juliette Gréco… sur un air de banjo… Unique! Écouter des extraits des 52 reprises dans l’espace de Katerine. Présentement en magasin. (Marc-André Lemieux)


4. Pascale Bussières dans Marécages

Pascale Bussières brille de tous ses feux dans Marécages. D’une beauté à couper le souffle dans l’objectif de Guy Édoin, l’actrice traduit avec justesse la détresse d’une mère de famille meurtrie par la vie. Regarder la bande-annonce de Marécages. Présentement en salle. (Marc-André Lemieux)



5. 60 biscuits chinois

Tout le monde aime les biscuits chinois. Et ce n’est pas en raison de leur goût particulièrement relevé. Au contraire. Ces confiseries sont la preuve que personne ne peut faire de miracle avec de la farine, des œufs, du sucre et de l’eau. Ces fortune cookies nous plaisent pour une seule raison : ils recèlent de petits morceaux de papier sur lesquels on peut lire des messages tantôt profonds, tantôt absurdes. Histoire de satisfaire notre appétit pour les maximes énigmatiques tout en évitant de prendre des calories inutilement, on se tourne vers 60 biscuits chinois, un livre de Lew Yung-Chen qui contient 60 pensées positives sur lesquelles on peut cogiter pendant la journée. Les éditions du passage. (Marc-André Lemieux)


6. La guerre est déclarée

Une véritable montagne russe d’émotions que ce deuxième long-métrage de Valérie Donzelli. Un moment, on a le cœur comme dans un étau, et la scène suivante, il est gonflé d’espoir. C’est que Donzelli et son ancien conjoint, Jérémie Elkaïm, y interprètent leur propre histoire : la façon dont ils ont vécu le cancer de leur bébé. Un sujet qui est loin d’être drôle, mais que la cinéaste réussit à rendre de façon positive, sans verser dans le misérabilisme ou la lourdeur accablante. Une vraie réussite. Regarder la bande-annonce de La guerre est déclarée. Présentement en salle. (Jessica Émond-Ferrat)



7. Edgar et ses fantômes

Tiré du spectacle Edgar et ses fantômes, cet album est une excellente façon de se familiariser avec les grands compositeurs classiques comme Mozart, Beethoven, Satie, Bach, Strauss, etc. Dirigé par le chef Jean-Pascal Hamelin, l’orchestre interprète des airs connus choisis par Edgar Fruitier, mélomane par excellence. Présentement en magasin. (Jessica Émond-Ferrat)


MÉTRO EN ENFER


La nouvelle vidéo d’intro au Centre Bell

Les minutes précédant l’entrée des joueurs du Canadien sur la glace du Centre Bell étaient traditionnellement électriques. L’amphi­théâtre de la métropole n’a pas la réputation d’être le plus bruyant de la LNH pour rien. Pourtant, depuis le début de la saison, le Centre Bell est aussi survolté que le plateau d’enregistrement des Lionnes. Pour ce manque flagrant de vigueur, blâmons la nouvelle vidéo d’intro des matchs diffusée dans l’aréna. Elle est inégale et n’atteint pas son apothéose au moment où les joueurs s’apprêtent à sauter sur la glace. Résultat : les fans sont quasi endormis. Pas le diable comme avantage du terrain!
(Mathieu Horth Gagné)

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