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Mini-héros, grandes aventures dans Epic

Photo: Blue Sky Studios
Mehdi Omaïs - Métro France

Epic (Épique), c’est le nouveau film d’animation du studio Blue Sky, papa de la saga Ice Age. Une fantaisie familiale en pleine nature que nous présente son réalisateur, Chris Wedge.

Une grande comédie d’aventure
«Dès le départ, je voulais qu’Epic soit une comédie d’aventure immersive», confie Chris Wedge, fondateur du studio d’animation Blue Sky et réalisateur du premier opus d’Ice Age.

Ce projet, inspiré d’un livre pour enfants de William Joyce, l’intéressé le porte depuis 2004 et en a écrit le scénario plusieurs fois. «Je voulais quelque chose qui évoque, toutes proportions gardées, Avatar ou The Lord of the Rings.»

La guerre dans la forêt
Epic invite le spectateur dans le quotidien des hommes-feuilles, êtres lilliputiens résidant dans les arbres et voyageant avec témérité à dos de colibri. Leur pire ennemi? Mandrake, une créature moche comme une verrue qui, accompagnée d’une armée fidèle, rêve de leur déclin. «Les enfants qui découvriront le film verront la forêt différemment, signale Wedge. Ils se diront qu’il s’y passe beaucoup de choses à une toute petite échelle.»

Le défi de la perspective

Magnifié par la 3D, le monde de ces minuscules êtres se révèle par le regard de la jeune Mary Katherine, fille d’un savant pugnace qui cherche à prouver leur existence. Péripéties obligent, cette héroïne se verra rétrécir. De quoi la pousser, inéluctablement, à changer le destin de la forêt «Il fallait soigner la notion de perspective, souligne Chris Wedge. La physique n’est pas la même dans le monde des hommes-feuilles et dans celui des humains. (Rires) C’était donc un vrai défi!»

Une limace et un escargot en or 

Plongés au cœur d’une histoire qui va beaucoup trop vite pour leur lenteur, une limace et un escargot, amis dévoués de nos héros, sont les deux trouvailles d’Epic. Celles qui, grâce à une gestuelle délicieusement flasque, feront rire les petits comme les grands. «Il faut toujours des personnages drôles qui créent un équilibre entre l’action et l’humour», analyse le réalisateur. À l’image du fameux Scrat d’Ice Age, dont Chris Wedge double lui-même la voix.

Faire fi des comparaisons

Gare à ceux qui oseront la comparaison avec la trilogie Arthur et les Minimoys, de Luc Besson. «Quand on a travaillé au premier épisode d’Ice Age, il n’y avait qu’un film d’animation concurrent, se souvient-il. Maintenant, il y en a 20 par an. On a donc marché dans un champ de mines où il fallait éviter ce qui avait déjà été fait pour trouver son chemin.» Pari tenu!

Epic
En salle dès vendredi
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=NPnSC4stKC4]

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