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Critiques CD: Rudimental, Joyce Jonathan et Yves Desrosiers

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Rudimental, Joyce Jonathan et Yves Desrosiers.

Belle bâtisse
Rudimental
Home
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Quelque temps après les frangins de Disclosure, voilà qu’un autre groupe électro londonien fait beaucoup parler de lui par ici. Ledit groupe s’appelle Rudimental et il suffit de faire tourner son premier long jeu pour comprendre pourquoi il fait du bruit. Car Home est un disque efficace, à la charpente solide, mêlant, entre autres, drum and bass, house, pop, trompette et choeurs accrocheurs. Il y a aussi quelques invités, dont l’encensée chanteuse british Emeli Sandé, qui donne de la voix sur deux morceaux, dont la plus douce pièce finale, Free. Si le rythme faiblit et se dilue un peu en milieu de parcours (Hide, Powerless), on aime le mélange des genres et les succès instantanés comme Feel the Love, un des tubes assurés de cette fin d’été.
– Natalia Wysocka

Rose bonbon
Joyce Jonathan
Caractere
Note: note critiques CD 3sur5

Après un premier album qui a fait un tabac, la bru de François Hollande, Joyce Jonathan, arrive avec un second opus décevant. Si on s’attend à quelque chose d’intéressant en entendant le premier morceau, La diluvienne, on se tanne déjà à la moitié du deuxième. Le son rose bonbon manque de naturel et, malheureseument, la jeune artiste répète la même formule que dans son premier album. Sa voix, pleine de rondeur et de charme, est un peu comme celle de la Québécoise Amylie. Toutefois, les paroles sont pénibles à écouter, et les rythmes, répétitifs. Quelques morceaux méritent néanmoins d’être entendus, dont Botero, mais ces morceaux se perdentmalheureusement dans un ensemble mal ficelé.
– Émilie Bergeron

Courageux mais…
Yves Desrosiers
Bordel de tête
Note: note critiques cd 2sur5

Pour son troisième album, cet artiste québécois a choisi de mettre en chanson des textes de poètes : Émile Nelligan, Gilbert Langevin, Vladimir Vissotsky, notamment. Pour le courage, il mérite un coup de chapeau. Toutefois, au lieu de faire basculer les textes en 2013, ces mélodies les ramènent en arrière. On dirait de vieilles chansons… Puis, il y a l’interprétation, qui manque d’expression, d’éclat. Peut-être que Desrosiers aurait gagné à avoir un réalisateur pour le guider un peu, ne serait-ce que pour varier le phrasé de temps en temps. Cela dit, on pourrait très bien voir un autre interprète s’emparer de ces chansons et en faire des classiques.
– Éric Aussant

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