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Allume-moi: les feux de l’amour

Photo: V télé

L’humoriste Philippe Bond s’en donne à cœur joie à la barre d’Allume-moi, téléréalité inspirée du dating show australien Take Me Out, dans lequel les prétendants doivent garder les candidates allumées – littéralement!

Philippe Bond l’avoue d’emblée, il n’a jamais été un amateur de téléréalités à la Occupation double ou Loft Story. «Mais quand on m’a proposé d’animer Allume-moi et que je suis allé sur YouTube voir l’adaptation qui en avait été faite à Londres, j’ai trouvé que l’animateur me ressemblait dans ses mimiques, soutient l’humoriste. Ensuite, on est allés sur le plateau à Londres… et on a tellement ri!»

Allume-moi réunit sur son plateau 30 jeunes femmes à la recherche de l’amour, devant lesquelles se présenteront tour à tour trois ou quatre hommes célibataires à chaque émission. Par exemple, dans le premier épisode, un boxeur, un musicien de hip-pop et un jeune père monoparental ont tenté de conquérir les cœurs de la trentaine de dames. Quand un couple se forme, il a accès au «nid d’amour» pour apprendre à mieux se connaître.

Mais d’abord et avant tout, au fil des trois manches du jeu, alors que les hommes en dévoilent davantage sur eux, les femmes peuvent choisir d’éteindre leur lumière. Au nombre des raisons citées par les participantes que Philippe Bond a sondées : «Les cheveux longs, ça me turn off», «Il est trop ordonné, ça ne fonctionnera pas», «Mon ex faisait de la musique, donc je me tiens loin des musiciens.» Toutefois, si le prétendant traverse les trois manches où il se présente peu à peu aux filles et qu’il reste encore des candidates intéressées, les rôles sont inversés, et c’est à son tour d’éliminer des candidates pour ne garder, finalement, que celle qui l’allume le plus. Autant dire que les cœurs sensibles auront certainement de la difficulté à ne pas ressentir une grosse vague d’empathie pour les candidats rejetés sans autre forme de procès…

C’est là qu’intervient l’animateur, que la productrice Marie-Christine Pouliot a décrit comme «le meilleur ami des gars et le grand frère des filles». Philippe Bond ne se gêne pas pour réprimander gentiment les filles qui «s’éteignent» pour des raisons qu’il juge futiles, et allège l’atmosphère en rigolant avec les candidats. «Philippe Bond avait l’humour, le style et la personnalité nécessaires pour être à la tête ce genre d’émission», dit Nathalie Brigitte Bustos, directrice stratégie, contenu et programmation de V.

Le principal intéressé abonde dans le même sens : «Même si j’ai aimé animer The Price Is Right, c’était très encadré; alors que dans Allume-moi, il y a beaucoup de place pour l’impro», compare-t-il.

C’est pour cette raison que les producteurs ont sillonné le Québec et ont procédé à un «casting sauvage», afin de dénicher des célibataires ayant le sens de la répartie et des personnalités différentes. «On ne voulait pas que les filles soient toutes pareilles», fait valoir Marie-Christine Pouliot.

La première saison d’Allume-moi comportera 10 épisodes de 60 minutes.

Allume-moi
À V
Les lundis à 20 h dès ce lundi

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