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Questions en rafale avec l’auteur Louis Carmain

Photo: Collaboration spéciale

Après avoir étudié en littéra­ture, ce natif de Québec a été bibliothécaire et fonctionnai­re. Guano, son premier roman, est une histoire de guerre entre l’Espagne et le Pérou en 1864 et une histoire d’amour entre Simon, marin scribouillard, et une femme qui «ne figure pas dans les rapports officiels»…

Que lisez-vous présentement?
Le ventre de Paris d’Émile Zola et Solaris de Stanislas Lem.

Qui sont vos trois auteurs préférés?
Marcel Proust, Julien Gracq et Joris-Karl Huysmans.

Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
J’ai l’impression de ne pas avoir été amené à l’écriture. Ça toujours été là. À 6-7 ans, j’écrivais des petits contes, et à 12 ans un roman policier horrible (qui n’est toujours pas terminé d’ailleurs).

Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres. Quelles sont les vôtres?
En ce qui a trait à l’acte d’écrire en tant que tel, je n’ai pas de routine particulière. Pour ce qui est de commencer un roman, il faut que j’aie la dernière phrase, la première phrase. Elles doivent être écrites, car je dois savoir où je pars et où je vais. Souvent, je vais avoir l’idée d’un chapitre central qui va être le tournant du récit.

En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
De ne pas avoir l’idée du prochain livre pendant que je suis en train d’en écrire un. Ça me stresse. C’est ce qui me pousse à terminer le livre que je suis en train d’écrire parce que j’ai envie de commencer l’autre. Sinon, j’aurais peur de ne pas terminer ce que je suis en train d’écrire.

Quelle est votre expression ou citation favorite?
«Trop loin à l’est… c’est l’ouest», de Lao-Tseu. Et : «Laissez les jolies femmes aux hommes sans imagination», de Marcel Proust

Quel livre auriez-vous aimé avoir écrit?
Il y a une BD : La frousse aux trousses, avec Spirou et Fantasio. Et un livre : Salammbô de Gustave Flaubert

Quel est votre pire défaut en tant qu’auteur?
Trop mettre de points-virgules. Je dois en enlever parfois.

Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Je préfère l’avant et le pendant. Le plan, la préparation et l’écriture. Ce que j’aime moins, c’est l’après. Le stress de voir ce qu’il va arriver avec le livre. Est-ce qu’il va y avoir de bonnes critiques, les trucs mondains, etc.

GuanoGuano
L’Hexagone

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