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Questions en rafale avec l’auteur Carl Leblanc

Photo: Collaboration spéciale

Carl Leblanc a été journaliste et documentariste avant d’écrire son premier roman en 2006. Il a été nommé aux Jutra en 2011 pour son documentaire Le cœur d’Auschwitz. Fruits est son 3e livre.

En une phrase, de quoi traite votre dernier livre?
Du hasard qui fait que le réel dépasse si souvent la fiction. En une vingtaine de petits récits, j’ai voulu offrir ma collection personnelle de coïncidences à tous ceux que l’improbable enchante.

Que lisez-vous présentement?
Le temps où nous chantions, de Richard Powers.

Qui sont vos trois auteurs incontournables?
Robert Louis Stevenson, Blaise Cendrars et Claudio Magris, mais j’aurais pu répondre Alexandre Dumas, Fiodor Dostoïevski et Julien Gracq.

Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
La même impulsion que l’écrivain israélien Amos Oz : «L’envie de donner une seconde chance à ce qui n’en avait et ne pouvait en avoir…» Ajoutez à cela le besoin d’être à l’écart et de croire à une vie de l’esprit.

Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
Trois séances par jour – la première avant l’aube – avec chaque fois plus de musique.

Quelle est votre expression ou citation favorite?
«Quand nous ne pouvons plus penser, nous nous sauvons par l’éloquence», de Jean Guéhenno, tirée du Journal d’un homme de 40 ans.

En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
Que la facticité de l’art n’atteigne pas à la vérité. Bref j’ai peur de rester dans le faux! Je crains de trahir un personnage, d’inventer pour rien ou encore de limiter les possibles d’une histoire par conformisme ou manque d’imagination.

Quel livre auriez-vous aimez écrire?
Le rivage des Syrtes de Julien Gracq. Une des plus belles écritures romanesques du vingtième siècle. Il n’y a, dans cette histoire, que l’attente mais quelle attente!

Quel est votre pire défaut en tant qu’auteur?
Trop dire. Oui c’est ça…le trop.

De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’auteur?
Que certains individus peu enclins à la lecture m’aient avoué avoir été captivé par mon dernier roman.

Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
La liberté grande si grande. La liberté trop grande!

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