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Le petit guide de Hunger Games, Catching Fire

Dans le deuxième volet de la série Hunger Games, Catching Fire (L’embrasement),  on retrouve Katniss Everdeen dans l’arène,  en compétition contre d’anciens vainqueurs.  Voici tout ce que vous devez savoir. (Lire aussi l’entrevue avec Jennifer Lawrence)

Voici les petits nouveaux
Hunger Games Claflin
Finnick Odair (joué par Sam Claflin)

QUI EST-IL : Un ancien concurrent, attirant et agile, qui ne se gêne pas pour utiliser ses charmes pour parvenir à ses fins.
L’ENVERS DE LA MÉDAILLE : «Autant il y avait pas mal de réactions négatives quand j’ai d’abord décroché le rôle, autant je crois que plusieurs personnes se sont faites à l’idée depuis. Et mon but, évidemment, est de conquérir le monde. Ce qui est le but de Finnick aussi, donc nous avons ce point en commun, avance Claflin. Aborder un personnage qui est décrit comme une sorte de dieu a été plutôt ardu, c’est le moins qu’on puisse dire. J’ai dû subir des transformations physiques importantes… notamment un torse rasé!»

Hunger Games Jenna MaloneJohanna Mason (jouée par Jenna Malone)

QUI EST-ELLE: Un électron libre, armée d’une hache, qui a jadis remporté les Hunger Games et qui a un faible pour le drame.
CE QUI LA REND SPÉCIALE : «Ce qui est génial de Johanna Mason est qu’elle n’édulcore rien, c’est une dure à cuire honnête, violente et colérique, et tous ces éléments ne forment pas un aspect reluisant de sa personne, dit Malone. Je ne crois pas vraiment qu’elle fasse quoique ce soit dans le but d’avoir l’air d’une rebelle. C’est simplement une technique de survie, à mon avis. Et c’est un sujet franchement intéressant pour les jeunes femmes, pour qu’elles comprennent qu’elles peuvent s’approprier des outils et des traits de personnalité qui ne sont pas forcément les leurs, mais qu’elles pourront utiliser pour survivre, et pour s’élever dans le monde, en quelque sorte.»

Parlons révolution
ID_D15_06219.dngDonald Sutherland et Jeffrey Wright à propos de la politique dans le film The Hunger Games, c’est d’abord du divertissement, bien sûr. Mais il y a d’intéressants messages politiques enfouis dans tout ça pour le jeune public. Et pour Donald Sutherland (photo), qui tient le rôle du vilain Président Snow, c’était là le réel attrait. «C’était essentiel pour moi, personnellement, de trouver une façon de faire partie de ce projet, parce que cette histoire représente plus clairement les dangers d’une oligarchie menée par les privilégiés que quoique ce soit d’autre que j’ai vu depuis très, très longtemps», dit-il.

Jeffrey Wright, qui se joint à la série dans Catching Fire, croit que le pouvoir politique dans Hunger Games est plus qu’un simple avertissement au sujet de ce fameux «1%» qui prend des proportions complètement folles. «Ce qui est fascinant à propos de ce film, c’est qu’il montre un spectre universel permettant à qui que ce soit s’insérer dans le monde et d’exprimer son propre point de vue et ses propres politiques à l’intérieur de ce monde, dit-il. La politique pour les jeunes gens du film est très simple. Elle concerne l’espoir, la famille, la sécurité, l’amour, des thèmes tout simples et universels auxquels nous nous identifions tous.»

Pourquoi Katniss est essentielle
Art Hunger Games Elizabeth Banks_C100Elizabeth Banks au sujet du manque d’héroïnes féminines fortes au cinéma
Ce qui fait la force de Hunger Games, selon Elizabeth Banks, c’est que le personnage principal est une «femme forte et dure à cuire». Comme celle qui l’interprète, d’ailleurs. «Jennifer est une actrice fantastique qui décroche des rôles fantastiques, et j’espère qu’elle continuera toujours à les décrocher pour le reste de sa vie, lance Banks, qui joue l’excentrique Effie Trinket dans la série. Ça fait un peu plus longtemps qu’elle que je suis dans le métier, et je sais qu’on obtient souvent des rôles de copines, d’épouses, des rôles secondaires beaucoup moins intéressants que celui de Katniss. J’espère qu’elle pourra toujours avoir des rôles du niveau de Katniss. Ils sont rares. Mais je suis excitée de voir des films comme Hunger Games ou Gravity mettre de l’avant des modèles de femmes extraordinaires et fortes pour cette moitié du public qui est, ne l’oublions pas, composé de femmes.»

Le nouveau réalisateur : Francis Lawrence
ID_D43_16349.dngUn nouvel homme est derrière la caméra pour Catching Fire : Francis Lawrence remplace Gary Ross.

«Une des choses dont je voulais être certain, c’était de maintenir une unité esthétique pour tous les films, dit-il. Je crois que Gary avait fait un travail formidable pour construire le monde de Hunger Games, alors nous avons travaillé avec le même directeur artistique pour être certains que le Capitole soit construit selon la même architecture, que le District 12 ait encore l’air de sortir des années 1930.»

«Francis a pu élargir l’univers de Hunger Games tout en restant fidèle à l’approche émotionnellement honnête et axée sur les personnages», ajoute la productrice Nina Jacobson, qui a confié à Lawrence les deux prochains films.

La dystopie : un sujet dans le vent
RevolutionLes livres, les films et les séries télévisées qui tentent d’être le «prochain» Hunger Games
Vous n’en avez jamais assez du futur sombre et pessimiste proposé dans Hunger Games? De nombreux auteurs et cinéastes l’espèrent, en tout cas, puisqu’ils s’inspirent de cette obsession actuelle d’un avenir glauque pour l’humanité.

DIVERGENT : Série de livres qui pourrait bien devenir une franchise de films, Divergent présente aussi une héroïne courageuse, Tris, dans un monde futuriste divisé en deux sections – cette fois, par un code moral. Vous pouvez lire les romans ou attendre le premier long métrage, qui mettra en vedette Shailene Woodley et Theo James, en mars.
REVOLUTION (photo) :  Cette série de la NBC, qui suit les survivants d’un monde d’où l’électricité est soudainement disparue, en est présentement à sa seconde saison en cours, et on y trouve aussi une jeune fille habile au tir à l’arc.
THE MAZE RUNNER : Une sorte de Hunger Games sans fille. Les garçons de cette mystérieuse «clairière» doivent composer avec des monstres et parcourir des labyrinthes en quête de liberté. Encore une fois, si la lecture n’est pas votre truc, l’adaptation cinématographique suivra l’an prochain.
PROXY : Le roman d’Alex London se tient également dans un futur cauchemardesque des États-Unis. Cette fois, les nantis emploient des pauvres criblés de dettes pour souffrir leurs punitions à leur place, par procuration. Et par-dessus tout, Syd, le héros, est homosexuel. Un second volume doit paraître le printemps prochain.

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The Hunger Games: Catching Fire
En salle dès vendredi

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