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Jason Bateman dirige Jason Bateman dans Bad Words

Photo: Les films Séville
Ned Ehrbar - Metro World News

L’acteur Jason Bateman s’est retrouvé devant et derrière la caméra dans son plus récent film, Bad Words.

Dans Bad Words, Jason Bateman incarne Guy Trilby, un homme qui réussit à s’inscrire à un concours d’épellation normalement réservé aux enfants. Et avec le langage grossier qu’il emploie, Trilby ne rend pas la vie facile à ses compétiteurs de 10 ans. Ce langage cru, Bateman, qui dirige aussi le long métrage – sa toute première réalisation –, l’assume complètement. «Personne n’a envie de voir un autre film pour tous sur les concours d’épellation! lance-t-il en riant. C’est du déjà-vu. Le film réconfortant où un adulte se lie d’amitié avec un enfant a été fait maintes et maintes fois. Il y a de très bons films dans le genre, mais je voulais aller ailleurs», poursuit l’acteur.

Heureusement pour lui, Bateman avait une carte (pas si) cachée dans son jeu: lui-même. Reconnu comme un acteur qui joue souvent les bons gars, Bateman jouit d’une bonne cote de sympathie auprès du public. «Je n’avais pas peur de repousser les limites, explique-t-il, parce que je savais que c’était moi qui allais incarner Guy. Je savais que je pourrais le jouer de façon à ce que le spectateur puisse excuser son attitude. Ou, du moins, je savais qu’il fallait que je relève ce défi. En étant à la fois devant et derrière la caméra, je pouvais avoir le contrôle sur cet important aspect du film. Maintenant, c’est au public de dire si j’ai réussi ou non.»

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Étonnement, Jason Bateman (l’acteur) n’était pas le premier choix de Jason Bateman (le réalisateur) pour assumer le rôle principal. Mais il a finalement dû se résoudre à l’idée. «J’ai approché de grands noms pour le rôle, raconte-t-il. Certains acteurs qui figurent parmi mes idoles. Mais ils étaient tous trop occupés ou pas intéressés. Alors, je me suis dit que je devrais jouer le rôle. De cette façon, je n’aurais plus à me casser la tête. Pour le meilleur ou pour le pire, chaque scène allait être exactement comme je l’imaginais. Sur un plateau de tournage, ça peut parfois être très long avant qu’un réalisateur et un acteur soient sur la même longueur d’onde.»

Si l’absence de discussion réalisateur-acteur a permis à l’équipe de gagner du temps et a rendu la première expérience de Bateman derrière la caméra plus facile, des défis se sont tout de même présentés en cours de route. «Habituellement, un réalisateur s’assoit derrière le moniteur et peut voir exactement le résultat à l’écran, explique le comédien. Quand je jouais, je n’avais évidemment pas cette vision. Il a donc fallu s’adapter. Je restais dans la chaise du réalisateur pendant que ma doublure répétait les scènes pour que je voie à quoi ça ressemblerait. Puis, quand j’étais satisfait, je me lançais. Parfois, je faisais rejouer l’extrait pour voir le résultat. Évidemment, s’il avait fallu que je regarde toutes les prises, on aurait doublé le temps de tournage! Il fallait donc que je le fasse quand c’était vraiment nécessaire.»

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=yXoZCAVTzEQ]
Bad Words
En salle dès vendredi

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