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Diffamation: Miranda bientôt en cour contre une femme qui l’accuse de viol

Luis Miranda, maire de l'arrondissement d'Anjou.
Luis Miranda, maire de l'arrondissement d'Anjou. Photo: Archives Métro

Nouvel épisode dans le litige opposant Luis Miranda à Sandra Boursiquot, une ancienne bénévole de son équipe. Le maire d’Anjou poursuit pour diffamation Mme Boursiquot, laquelle a accusé publiquement M. Miranda d’agressions sexuelles à son égard à de multiples reprises. Les deux parties se retrouveront en cour le 25 septembre.

Luis Miranda réclame ainsi 75 000 $ en dommages punitifs pour atteinte à sa réputation et violation de ses droits fondamentaux. Il sera représenté par Me Louis Coaillier. Sandra Boursiquot sera quant à elle représentée par Me Maryse Lapointe. Le procès, qui doit durer cinq jours, se tiendra au palais de justice de Montréal. La Ville de Montréal n’est quant à elle plus impliquée dans le litige. 

À l’automne 2018, Sandra Boursiquot aurait distribué un texte dans lequel elle dénonçait Luis Miranda dans les boîtes aux lettres des citoyens d’Anjou. À ce moment, le maire l’a mise en demeure pour qu’elle cesse ses actes diffamatoires.

En décembre 2018, Mme Boursiquot s’était présentée à différentes séances du conseil d’arrondissement d’Anjou pour manifester contre les agressions sexuelles alléguées du maire. À une reprise, elle avait porté un t-shirt sur lequel était écrit «Anjou dit non aux agressions sexuelles». Le mois suivant, elle s’était présentée à une autre séance munie de pancartes dénonçant l’agression alléguée, si bien qu’elle a été expulsée par la police de l’assemblée du conseil d’arrondissement.

Allégations

Toujours en 2018, Sandra Boursiquot avait déposé une plainte au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour agression sexuelle à l’encontre de Luis Miranda. Elle avait modifié sa demande l’année suivante et avait demandé l’intervention de la Ville de Montréal dans le dossier. Cette demande fut contestée par la Ville, et ensuite rejetée par la cour en 2021. 

Sandra Boursiquot demandait que la responsabilité pour les préjudices qu’elle a subis soit partagée entre Luis Miranda et la Ville de Montréal. Les préposés de la Ville auraient selon elle «agi de concert avec M. Miranda», peut-on lire dans un jugement de la Cour supérieure datant de février 2021. 

Mme Boursiquot alléguait que le SPVM n’avait pas traité sa plainte pour agression sexuelle en respectant les normes en vigueur et les méthodes de travail applicables dans un tel contexte. Elle reprochait aussi à la police de Montréal d’avoir fait un usage excessif de la force à son égard lors de son expulsion du conseil d’arrondissement.

Le maire d’Anjou était aussi accusé par Sandra Boursiquot de «répression financière» à son égard, car il aurait augmenté les taxes de l’immeuble où se situe sa garderie. 

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