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Les Lost Fingers: opération séduction

Jessica Émond-Ferrat - Métro

Après avoir cherché à séduire le public anglophone, les Lost Fingers souhaitent maintenant élargir leur public européen.

Après un album exclusivement en anglais, ce sont maintenant des succès en français que reprennent les Lost Fingers, dans leur style jazz manouche désormais bien connu. Et outre 1990, de Jean Leloup, ce sont principalement des airs de France (J’ai vu, de Niagara, Encore et encore, de Francis Cabrel)  et de Belgique (Alors on danse, de Stromae) qu’on reconnaît. 

«En fait, c’est une opération de séduction destinée surtout au public français, explique Byron Mikaloff, guitariste et chanteur. On a déjà commencé à percer là-bas, mais on voudrait que cet album soit la clef pour que ça se fasse à grande échelle… comme Cœur de pirate l’a fait.»

Plusieurs des pièces qui composent La marquise étaient déjà parues sur les versions européennes des albums précédents du trio, et d’autres ont été réalisées expressément pour l’opus, notamment Alors on danse, la pièce la plus «récente» du répertoire des Lost Fingers. «J’avais envie de la faire, je me disais que ça pourrait devenir notre Pump Up the Jam en français. Les jeunes comme les vieux l’aiment!» lance Byron. 

Pourquoi les Lost Fingers n’ont-ils inclus qu’une pièce québécoise à La marquise? Le musicien fait remarquer que le groupe a beau être canadien d’origine, il mène une carrière «internationale» : «Si on regarde notre horaire de tournée, on a un ou deux shows par année au Québec, quelques-uns dans le reste du Canada, et tout le reste, c’est partout ailleurs dans le monde. Et on est un des rares bands du Québec à jouir d’une bonne carrière internationale… C’est l’fun, parce que même devant une foule anglophone, on chante quand même en français!»

Au moment de la sortie de Gypsy Kameleon, le disque précédent du trio, Byron Mikaloff avait parlé de la fin de la trilogie «années 1980», et avait mentionné l’intention du groupe de se pencher sur les one-hit wonders. «On explore d’autres concepts pour l’instant, mais on garde cette idée des one-hit. Ça va être assez surprenant!» croit-il.

Les années 1980 continuent d’être une source d’inspiration pour les Lost Fingers «parce que c’est quétaine!» lance Byron. «On a beaucoup de respect pour ces chansons, même si elles nous font bien rire, précise-t-il. Et ça nous fait tellement plaisir quand les gens nous disent qu’ils aiment encore mieux notre version!»

La marquise

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