Jimmy Hunt honoré à l'«Autre Gala» de l'ADISQ

MONTRÉAL – Jimmy Hunt a ravi ses pairs et la critique musicale, mercredi, alors que son plus récent disque, «Maladie d’amour», a remporté le Félix d’album «alternatif» de l’année remis par l’industrie, et d’album de l’année toute catégorie remis par les critiques musicales, lors de l’«Autre Gala» de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ).

Le Félix de l’album rock de l’année a été remis à Éric Lapointe pour «Jour de nuit». Le chanteur avait reçu le même hommage en 2011 pour son précédent album, «Le Ciel de mes combats», comme il l’avait fait auparavant en 2002 («Adrénaline»), en 2000 («À l’ombre de l’ange»), en 1997 («Invitez les vautours») et en 1995 («Obsession», son premier album).

Côté hip-hop, le Félix de l’album de l’année est allé à Koriass pour «Rue des saules», alors que Misteur Valaire a raflé le Félix du meilleur album dans la catégorie «musique électronique» pour «Bellevue».

Par ailleurs, «La Symphonie rapaillée» a reçu le Félix «réinterprétation» pour cette autre incursion musicale dans les recueils de poésie de Gaston Miron. Le «Douze Hommes rapaillés – volume 2» avait remporté en 2011 le Félix d’album folk contemporain de l’année.

Patrick Watson a été récompensé pour son concert symphonique («spectacles de l’année, autres langues») et comme metteur en scène de l’année de ce spectacle.

Le groupe montréalais Arcade Fire, qui connaît aussi une belle carrière à l’étranger, a ainsi reçu le Félix de l’artiste québécois qui s’est le plus illustré hors Québec. Son album «Reflektor» a aussi remporté les Félix du meilleur album anglophone (comme l’avait fait «The Suburbs» en 2011) et du meilleur arrangeur de l’année.

Serge Fiori, qui a fait un retour remarqué cette année avec son disque solo éponyme, a reçu le Félix du meilleur vendeur de l’année, et celui de la meilleure réalisation, avec Marc Pérusse. Fiori avait remporté le Félix du meilleur album «bande sonore originale» en 2009 pour la musique du film «Babine», qu’il avait composée avec Normand Corbeil.

Angèle Dubeau et son ensemble La Pietà ont raflé encore une fois le Félix de l’album classique/orchestre et grand ensemble. Ils avaient aussi gagné en 2013 pour «Musique de jeux vidéo», en 2010 pour le portrait d’Arvo Pärt et en 2009 pour celui de Philip Glass.

Dans la section country, George Hamel, décédé plus tôt cette année, remporte la palme avec son album «Je reviens de très loin». Il avait déjà remporté ce Félix en 2006, 2002, 1997 et 1991.

Sans grande surprise, le Belge Stromae, qui a envoûté le public cette année avec ses spectacles électrisants, a remporté le Félix de l’artiste de la francophonie s’étant le plus illustré au Québec. Le festival montréalais Coup de coeur francophone a reçu, lui, le Félix d’événement de l’année.

Côté humour, André Sauvé rafle la mise avec son spectacle «Être», et Louis-José Houde remporte le Félix pour son DVD «Le Show caché 2» — le numéro un avait aussi remporté le même Félix en 2009, tout comme son DVD «Suivre la parade» en 2011.

À la télévision, c’est Martin Matte qui récolte le Félix de la meilleure émission d’humour pour ses «Beaux Malaises», alors que «La Voix» est choisie meilleure émission de télé consacrée à la musique.

Au total, 47 prix étaient remis mercredi soir lors de deux galas, le premier pour «l’industrie» au Club Soda, et le second lors de l’«Autre Gala», diffusé à MusiquePlus et MusiMax, et animé par les Denis Drolet. Le «gala principal» de l’ADISQ, animé par Louis-José Houde, aura lieu quant à lui dimanche soir, et sera télédiffusé à Radio-Canada. On connaîtra alors, notamment, les chansons et les interprètes de l’année dans différentes catégories.