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Metropolis Bleu, nuits et jours

Photo: Sarah Scott

Gregory McCormick, directeur de la programmation du Festival Metropolis Bleu, nous donne un avant-goût de cette 14e édition.

Pour ce qui est de la programmation francophone, de quoi êtes-vous le plus fier cette année?
De plusieurs choses! D’abord, il y a l’événement Le roman noir se met à table, en compagnie de Chrystine Brouillet, qui s’annonce très intéressant. On aura aussi plusieurs auteurs français qui viendront faire leur tour au festival. Notamment Ananda Devi, une écrivaine française d’origine mauricienne qui offrira un atelier d’écriture et parlera de tous ces auteurs français qui viennent d’horizons différents. Nous organisons aussi un événement avec Winston McQuade qui portera sur l’œuvre de Saint-Denys Garneau et qui soulignera le 100e anniversaire de sa naissance. Je suis également très heureux que l’on offre une classe des maîtres avec Perrine Leblanc. Et, bien sûr, il y aura plusieurs activités mettant en vedette Kim Thuy. Elle attire toujours les foules!

C’est la seconde année où vous travaillez au festival. Est-ce que vous sentez que l’événement continue de prendre de l’ampleur?

En fait, pour nous, devenir plus grand n’a jamais été un but. Cette année, je dirais même que le festival est plus petit! Nous préférons offrir 100 activités et ateliers qui affichent complet plutôt que d’en proposer 200 et risquer que la plupart soient boudés ou à moitié pleins. Notre hôtel cette année [Opus, 10, rue Sherbrooke Ouest] est beaucoup plus petit, ce qui me semble l’idéal! Nous avons voulu instaurer une ambiance plus intime, plus tranquille. De plus, avec la crise économique et les coupures du gouvernement, nous avons dû faire des concessions. Nous sommes notamment passés de 11 employés à 5 afin d’être certains de survivre. Mais cette année, on se porte très, très bien!

Trouvez-vous que l’édition aussi se porte bien au Québec?
En fait, l’industrie de l’édition au Québec est dans une classe à part. Ça n’a rien à voir avec celle des États-Unis ou du reste du Canada. Moi, ce que j’adore avec l’industrie québécoise, c’est tout l’intérêt que le public porte à ses auteurs. Contrairement aux Américains et aux Canadiens anglais, les Québécois connaissent leurs écrivains!

Metropolis Bleu
Jusqu’au 23 avril

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