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Jason Mraz a voyagé avant de créer

Rédaction - La Presse Canadienne

TORONTO – Près de quatre ans se sont déjà écoulés depuis que le troubadour Jason Mraz a lancé son album multiplatine «We Sing. We Dance. We Steal Things» et son succès «I’m Yours».

L’auteur-compositeur-interprète californien confie qu’il avait prévu enregistrer une suite à cet album à la fin de 2010 et qu’il avait même 40 ou 50 nouvelles chansons d’écrites à cette fin. Il a cependant réalisé que ces pièces ne correspondaient pas à sa vision d’un album concept sur l’amour.

Mraz, dont le nouvel album «Love is a Four Letter Word» est paru cette semaine, s’est alors dit qu’il avait besoin de vivre davantage d’expériences dans le monde, de sortir de sa propre tête et d’ouvrir son coeur.

Il a donc commencé à faire plus de bénévolat, à voyager plus souvent et à repousser ses limites. Il a ainsi réalisé que plusieurs choses auxquelles il était attaché l’empêchaient de devenir aussi fort qu’il le pouvait et de vivre la vie la plus intéressante possible.

C’est à la suite de cette réalisation que les chansons ont commencé à sortir de son coeur et non seulement de son stylo.

Mraz a testé les chansons de «Love is a Four Letter Word» sur la route, l’an dernier, avec son ami de longue date, le percussionniste Noel (Toca) Rivera. Le voyage l’a mené en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Afrique, où l’artiste a chanté «The Freedom Song» — qui se trouve sur le nouvel album — avec des enfants vivant dans un refuge au Ghana.

«Il pleuvait le soir de mon arrivée et ils m’ont tous rejoint dehors et ont chanté « The Freedom Song ». Ils connaissaient toutes les paroles et m’ont vraiment impressionné», raconte le chanteur de 34 ans, précisant que les enfants ont appris la chanson grâce à l’organisme sans but lucratif Free the Slaves, avec lequel il a travaillé au Ghana.

Danser, jouer de la musique et faire des jeux avec ces jeunes a par ailleurs permis à Mraz de réaliser qu’il pouvait créer des liens avec des enfants, un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti auparavant, même dans sa jeunesse.

«C’était la première fois que je me disais: « Je pourrais avoir des enfants. Je peux voir comment je pourrais contribuer à la vie d’un petit enfant», explique-t-il.

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