Soutenez

En sécurité avec Jason Statham

Photo: Alliance Vivafilm
Emma E. Forrest - Vétérinaire et conseiller scientifique au Biodôme de Montréal

Dans Safe (Saine et sauve), de Boaz Yakin, Jason Statham combat les triades chinoises, la mafia russe et des policiers corrompus, en plus de sauver la vie à une fillette. L’acteur nous parle de son statut de héros de films d’action. Ce ne sont pas tous les acteurs qui sont capables d’éliminer un ennemi avec… une assiette. Mais le Britannique Jason Statham a plus d’une corde à son arc. Dans son plus récent film, Safe, il s’attaque aux triades chinoises de New York, à la mafia russe et aux policiers corrompus. Nous avons discuté avec l’acteur de son étiquette de vedette de films d’action.

Vos films sont très physiques. Vous préparez-vous toujours de la même façon pour chaque projet?
Les méthodes de combat varient selon les forces du personnage et la trame narrative du film. J’imagine que chaque réalisateur souhaite faire les choses différemment, pour que chaque film devienne un spectacle en soi. Cette fois, j’ai dû devenir habile avec des assiettes! Je ne conçois pas les combats, mais j’ai toujours mon mot à dire. Surtout pour ne pas qu’une scène devienne ridicule.

Pourra-t-on vous voir un jour dans autre chose qu’un film d’action?
C’est comme demander à Hugh Grant de faire ce que je fais! Il faut que chaque personne soit crédible dans ce qu’elle fait. Je crois que je ne serais pas aussi efficace en jouant un avocat! Tout le monde a ses forces et c’est très bien ainsi.

Est-ce que ça devient plus facile, d’un film à l’autre, de jouer le même genre de personnage?
Ce n’est jamais facile. Il faut toujours convaincre les gens. Ça n’arrive pas comme par magie. Il faut chaque fois y mettre de l’émotion et y laisser un peu de soi-même. Le niveau d’intensité diffère d’un film à l’autre, suivant le scénario et le réalisateur. Le fait que Lee Christmas [The Expendables] puisse battre cinq hommes à la fois, tout comme Frank Martin [The Transporter], ne veut pas dire qu’il s’agit là de deux personnages semblables. Ils ont certaines caractéristiques qui peuvent nous faire croire, de prime abord, qu’ils sont similaires, mais ce n’est pas le cas. Un s’appelle Frank, et l’autre s’appelle Lee!

C’était comment de travailler avec des grosses vedettes dans The Expendables [Stallone, Schwarzenegger, Willis, Li]?
C’était génial. J’ai gardé les call sheets du film, qui montrent que j’ai tourné avec les plus grands noms de l’histoire des films d’action. J’étais très bien entouré. J’ai beaucoup de respect pour Sylvester Stallone. C’est un modèle pour moi. Avoir été pris sous son aile
est réellement un privilège.

Réalisez-vous encore vos propres cascades?
Oui. Je suis idiot à ce point. J’en ai pour mon argent, disons. J’adore ça. Stalonne fait encore ses cascades. Il est encore solide. Dans The Expendables, tout le monde réalisait ses cascades. Il n’y avait pas de cascadeurs qui attendaient que l’action soit coupée pour aller prendre place. Ces gars aiment ça; ils aiment se sentir «gars». Alors, tu veux leur ressembler. Tu ne veux surtout pas donner la chance à quelqu’un d’autre de faire ta cascade pendant que tu sirotes ton thé assis bien confortablement! Je suis en forme et je ne me suis jamais blessé sérieusement.

Est-ce que le fait de travailler avec une enfant sur ce film vous a donné le goût d’être papa?
Non. Je ne faisais que tourner un film. Je n’étais pas là pour penser à ce que j’aimerais une fois rentré à la maison.

Vous avez fait partie de l’équipe nationale de plongeon en Grande-Bretagne. Si vous deviez participer aux Jeux de Londres, ce serait dans quelle discipline?
Les dards! Est-ce que c’est un sport olympique? Deux Guinness et des dards…

Safe
En salle dès vendredi

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.