Critiques CD: F&M, Zaz, Guillaume Martineau…
Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de F&M, Zaz, Guillaume Martineau et Tamara Weber-Fillion.
La divine mélancolie F&M At Sunset We Sing Note: |
Rêverie folk-baroque: on peut définir en si peu de mots le trio d’Edmonton F&M. Mais c’est bien plus que ça. Les voix de Rebecca et Ryan Anderson se complètent: l’une est aérienne, l’autre est incarnée. Avec Brian Reichert, ils ont façonné des mélodies simples, mais charmantes, à la guitare, au violon ou au piano. La reprise ardente de Kukushka, du rockeur soviétique Viktor Tsoi, est chantée en russe et en anglais. De la magie se diffuse dans l’album, une lumineuse pénombre et une brumeuse éclaircie se succèdent.
– Josie Desmarais
Ode à Paris Zaz Paris Note: |
La troisième offrande (des reprises) de la dynamique Française Zaz (Isabelle Geffroy) n’a pas été bien accueillie en France. On lui reproche, entre autres, d’être trop joviale dans l’interprétation de certaines pièces d’anthologie qui ne le mériteraient pas ou d’avoir manqué d’ambition artistique. De notre côté, on a beaucoup aimé la pétulance de la jeune artiste, et sa façon gaie et jazzy de se réapproprier des titres comme Champs-Élysées, La romance de Paris et J’ai deux amours. Sa voix éraillée est tout à fait charmante!
– Rachelle Mc Duff
Des routes jazz Guillaume Martineau Par 5 chemins Note: |
À quel sublime voyage Hors du monde le pianiste d’exception Guillaume Martineau nous convie-t-il sur la première chanson de son album! Son piano, tout en douceur, nous transporte dans une mélancolie d’où nos oreilles aimeraient ne jamais revenir. Puis le quintette se met en action, les mélodies se gonflent de sax et de guitares, et la sensibilité du début s’incline devant la puissance. Le voyage vaut la peine d’être vécu, même si on se perd, un peu dérouté, à force de passer par autant de chemins.
– Sébastien Tremblay
Gentil Tamara Weber-Fillion Time, Wind & Fire Note: |
La force de Tamara Weber-Fillion, c’est sa jolie voix. Son premier album manque toutefois malheureusement un peu de mordant, de ce petit quelque chose d’unique. Son folk plutôt gentil rappelle par moments la Jewel des premiers jours, dans des pièces aux textes qui parlent d’amour et de souffrance de jeune adulte. L’auteure-compositrice préparait déjà cet opus avant son apparition à La Voix l’an dernier. On lui souhaite de la développer, sa voix, d’une façon plus affirmée.
– Andréanne Chevalier