Critiques CD: Ponctuation, Chilly Gonzales, Mia Maestro…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Ponctuation, Chilly Gonzales, Mia Maestro et Sounds of the 80’s.

Psychédélique Ponctuation La réalité nous suffit Note:

Le duo de Québec Ponctuation a décidé d’explorer de nouvelles avenues avec sa deuxième galette. Les frères Guillaume et Maxime Chiasson sont passés du rock, du yé-yé, voire même d’un soupçon de punk de l’album 27 Club à un rock plus psychédélique sur La réalité nous suffit. Et le changement leur va bien. Le résultat est organique et mérite plusieurs écoutes. On apprécie particulièrement le côté stoner tranquille des pièces comme L’idole et Peyotl dominical ainsi que l’énergie de Mon corps est une planète.
– Mathieu Horth Gagné

Enchanteur Chilly Gonzales Chambers Note:

Entendre des notes de piano glisser sous les doigts de «l’autoproclamé génie musical» – on approuve! – Jason Beck, alias Chilly Gonzales, procure toujours une sensation de bonheur et de légèreté. Après deux albums de piano solo, l’éclectique musicien (aussi rappeur à ses heures) s’offre les services des musiciens du Kaiser Quartett, qui viennent tantôt nuancer, tantôt rythmer, et toujours harmoniser les jolies compositions en mode mineur de Gonzales. De la musique qui berce et enchante.
– Marie-Lise Rousseau

Son argentin Mia Maestro Si Agua Note:

Avec sa voix modulée et cristalline, qui passe de l’espagnol à l’anglais, Mia Maestro propose un folk gracieux sur ce premier album, paru l’an dernier dans son Argentine natale. L’actrice et musicienne, qu’on a vue dans Twilight au ciné et Alias à la télé, collabore ici avec le saxophoniste montréalais Colin Stetson et l’Irlandais Damien Rice. Ses mélodies douces, comme Otra Vez et ses violons lancinants, rappellent d’ailleurs l’œuvre à fleur de peau de ce dernier. Car même si Mia ajoute une touche plus «pesante» sur Blue Eyed Sailor, le tout demeure limpide. Enveloppant.
– Natalia Wysocka

Nostalgie british Artistes variés Sounds of the 80’s Note:

Bon, c’est vrai que ce n’est pas super original de reprendre des succès des années 1980 et de les mettre au goût du jour, MAIS cet album-ci n’est pas inintéressant. Dix-sept artistes britanniques (on aime l’accent) au style différent se sont habilement réapproprié des pièces plus ou moins marquantes de l’époque. Les plus réussies: If I Could Turn Back Time, de Cher, par Christina Perri, et Should I Stay or Should I Go, de The Clash, par Kaiser Chiefs. En revanche, on n’est pas certain d’aimer la mielleuse interprétation de Luck Star par la très jeune Birdy.
– Rachelle Mc Duff