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Ce qu’ils ont dit au Gala Les Olivier

Photo: Yves Provencher/Métro
Isabelle Laramée et Joëlle Bergeron - TC Media

*Le texte sera mis à jour au fil de la soirée pour prendre les réactions des humoristes sur le tapis rouge et les commentaires des gagnants.

Laurent Paquin

«Je suis très heureux. De belles réactions, particulièrement pour l’hommage à Gilles Latulippe. Je suis sorti de là tellement heureux. L’effet qu’on recherchait, on l’a eu. Quand la fille tombe, si ça marche pas là, le numéro est scrap. Quand elle est tombée, j’étais tellement heureux. C’est mon moment préféré de la soirée. C’était mon idée. Juste ça, pour moi, ça valait l’expérience du gala.»

Martin Petit

«C’est très facile d’aider au succès d’un autre humoriste. On le fait entre nous de toute façon. Hier soir, j’étais au Bordel avec Phil Roy et les deux on se donnait des notes sur ce qu’on allait présenter. L’entraide est quelque chose de très naturel chez les humoristes. D’avoir été sur scène pour 3 one man show me permettait, humblement, de lui donner des conseils. Par contre, chaque projet est différent et son spectacle ne ressemble à aucun autre. On a donc tenté de reste fidèles à son côté unique.»

André Sauvé

«Étonnant, lorsque j’écris je ne pense jamais à la drôlerie. Ce qui me qualifie un bon numéro est lorsque j’ai l’impression d’avoir touché quelque chose en dedans et que j’ai travaillé dessus pour le sortir. C’est arrivé que ces numéros-là aient été reconnus et j’en suis doublement content, car ils me font peur à écrire et à faire. C’est ma reconnaissance.»

Martin Matte

«J’ai fait une blague en disant est-ce qu’on gagne trop de trophées, mais j’ai gagné à l’ADISQ, aux Gémeaux… Quand tu es sur scène, tu peux gagner aux Olivier et c’est tout, tandis qu’à la télé, c’est vraiment large donc, qu’est-ce qu’il représente? C’est sûr que devant ses pairs, c’est le fun de gagner des prix. Il y a plusieurs humoristes qui m’avaient manifesté leur appréciation pour la série, donc ça confirme ce qu’on m’avait dit.»

«C’est un peu troublant de se faire couper en plein remerciement. Je voulais terminer en déconnant en anglais parce qu’on est en nomination à Banff aux World Media Festival.»

Cathy Gauthier

«Je le reçois avec une grande émotion, a confié Cathy Gauthier visiblement émue en salle de presse. Je viens de détruire mon personnage! Je suis un humain, je ne suis pas fait en métal! J’espère en gagner un autre ce soir pour aller dire merci! Si j’ai un deuxième trophée à ajouter à ma collection, j’aimerais celui du meilleur spectacle!»

«J’ai donné Québec, Gatineau et Chicoutimi pour le meilleur public. On se base sur les meilleures réactions, où le public en donne le plus. Ceci dit, les publics sont vraiment l’fun au Québec, mais il y a certaines places qui se démarquent!»

Mike Ward

«Je trouve ridicule la catégorie du meilleur public! Tu ne peux pas juger une ville. Ils devraient mettre la meilleure salle, et je dirais que la Salle Albert-Rousseau à Québec est la meilleure. Sinon, comparer du public… c’est comme comparer les meilleurs sujets de joke!

Sugar Sammy

Allez-vous respecter ses promesses électorales, si vous remportez l’Olivier de l’année?
«Oui, toutes les promesses vont être respectées!»

Qu’avez-vous pensé des vidéos de l’école maëtros de Shawinigan?
«C’était très cute, très sweet! Ça, ça montre à quel point les Maëstros et leur directrice, ce sont de bons joueurs, ils ont participé à ça et ont joué avec mes gags de la bonne façon. J’ai hâte à la visite du maire.»

Quel est le public de l’année?
«C’est tough, vraiment tough, moi ce sont trois villes que j’adore. Ils nous avaient demandé de soumettre trois choix et c’est les trois villes que j’avais écrites et Montréal. Les salles sont bonnes, les diffuseurs sont bons, le public est bon, quand tu as cette combinaison-là, c’est une formule gagnante.»

Jonathan Roberge

«Ce trophée-là vient de me dire: ok, tu peux passer à autre chose! J’aurais été content que ça se termine avec la quatrième saison de Fiston, mais là on ose revenir avec une cinquième saison et on est récompensé à nouveau. C’est merveilleux, car les gens se tannent rapidement avec le web. J’écris la série Papa et je compte sur mes fans pour être au rendez-vous!»

«Le gala des Oliviers, c’est l’Halloween des humoristes! Tout le monde ici est en jogging chez eux à gosser sur Internet en regardant du porno entre deux jokes à longueur d’année. Là, ils s’habillent bien et viennent se faire flasher icitte! C’est un peu ça Les Oliviers!»

François Bellefeuille

«Ce soir, sera peut-être ma grande soirée ou ma grande défaite! Je suis très content d’avoir autant de nominations. Je suis habitué d’être le underdog. Au début, j’étais un peu ça et depuis l’année dernière, j’ai l’impression d’être le favori! C’est spécial de vivre ça.»

Mariana Mazza

«On s’est basé sur le meilleur Kraft Dinner pour voter pour le meilleur public! En fait, c’est où il y a la meilleure bouffe et le plus de bières! Sinon, on sait que la soirée va être bonne quand les gens parlent très fort et qu’il y a de la fébrilité dans l’air. Parfois, c’est le calme plat… et là on sait que ça ne sera pas vraiment l’fun!»

Virginie Fortin

«Le meilleur public, c’est le sentiment général lorsqu’on commence. Pour nous, on a un indice quand les gens parlent et rient fort avant qu’on entre en scène. Sinon, on calcule le meilleur public en nombre de soutiens-gorge qu’on reçoit sur la scène. On en a reçu cinq cette année et j’ai déjà signé autour d’un mamelon d’une femme de 67 ans… ce n’est pas une joke!»

Katherine Levac

«J’ai découvert que j’aimais travailler seule. Je ne suis pas une fille de gag, ça m’a toujours complexée. Là, je suis seule sur scène et j’écris le plus souvent seule et j’ai découvert que j’aimais vraiment ça!»

P-A Méthot

Est-ce que ça vous ferait plaisir de gagner ce soir? (En nomination pour Spectacle le plus populaire)
«Beaucoup. Beaucoup parce que c’est le public qui vote. C’est sûr que quand c’est l’industrie qui te dit bravo, c’est le fun aussi, mais quand t’as un rebound direct du public, c’est touchant. Moi, je n’ai jamais eu d’Olivier et si je l’ai ce soir, mon premier Olivier ce sera le public qui me l’aura donné et je serais content.»

Phil Roy

Quel est le public de l’année?
«Québec! J’adore la Ville de Québec. Tu sais quoi? Je pense que si toute l’industrie de l’humour pouvait se passer à Québec, je serais heureux. J’aimerais ça habiter à Québec. Je ne sais pas si c’est l’accent. Ma famille vient de là et ils ont un petit accent sur les mots « poteau », « lacet », j’adore ça! Je trouve que c’est une belle ville, ça sent bon, les gens sont heureux, alors je vote pour Québec.»

Fabien Cloutier

Comment vous sentez-vous pour votre baptême des Olivier?
«On est très fébrile, on a beau dire qu’on ne fait pas ça pour ça, mais je suis très heureux et très fier.»

«L’idée de la chronique radio Les régionalismes, ça m’est venue après deux ans de proverbes, j’avais l’impression d’avoir fait le tour, j’avais envie d’exprimer autre chose. Je trouvais que les proverbes étaient très français et j’avais envie de quelque chose d’un peu plus mordant et québécois.»

Votre premier one-man show cet automne, à quoi ça va ressembler?
«Ça va être très différent de ce que je fais à la radio, malgré tout assez cinglant. Je réussis à faire plusieurs victimes. Je frappe sur pas mal de choses qui sont molles et qui me déplaisent, mais je pense que je réussis à le faire avec le sourire. Il va y avoir du rythme et on va passer du bon temps.»

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