Critiques CD: Aurélia O’Leary, Vanbot, Leboeuf Deschamps…
Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Aurélia O’Leary, Vanbot, et Breen Leboeuf et Martin Deschamps.
Standard de goût Aurélia O’Leary Aurélia O’Leary Note: |
Pour son quatrième album, la jazzwoman québécoise élevée en France a choisi de s’offrir neuf standards, qu’elle réinterprète entourée du trio formé de Paul Shrofel, Morgan Moore et Philippe Melanson. Des titres qu’on a déjà entendus maintes et maintes fois (My Funny Valentine, Cry Me a River…), mais auxquels la voix chaude et mûre d’Aurélia, ainsi que les arrangements de bon goût qui laissent respirer les pièces, ajoutent un je-ne-sais-quoi qui capte notre attention et rend l’ensemble fort agréable. Aurélia O’Leary
– Jessica Émond-Ferrat
Son de Suède Vanbot Perfect Storm Note: |
C’est avec une intro instrumentale planante que la Stockholmoise Ester Ideskog, mieux connue sous le nom de Vanbot, ouvre ce deuxième album. Avec son électro-pop fortement menée par les synthés, enveloppée de sa voix claire et sucrée, mais saupoudrée de notes ténébreuses, la jeune femme passe de l’obscur à l’ensoleillé. Comme sur The Way You Say It, gros hymne entraînant teinté de tonalités plus sombres qui pourrait prétendre au titre de tube de l’été. Et qui sait, peut-être même le rafler…
– Natalia Wysocka
Bien interprété Breen Leboeuf, Martin Deschamps Leboeuf Deschamps Note: |
Breen Lebœuf et Martin Deschamps nous offrent certaines des meilleures chansons d’Offenbach et deux succès de Lebœuf. Le duo souligne aussi le 25e anniversaire du départ de Gerry Boulet avec une version (plutôt bonne) de Toujours vivant. Les deux pièces originales signées Deschamps – Partis pour la nuit, Ensemble – détonnent un peu, entourées de tels classiques de la musique québécoise. Tout de même, il est difficile de ne pas aimer l’ensemble quand il est si bien interprété. Leboeuf Deschamps
– Mathieu Horth Gagné