3 trucs que nous aura appris Fauve

Le collectif français Fauve, lié par l’amitié et le spoken word exutoire, se mettra en pause musicale prochainement. Il se peut très bien que ce soit la fin et qu’il ne revienne jamais sous la même forme. Les Montréalais auront l’occasion de le voir mardi soir.

Être un groupe volontairement éphémère, c’est possible
Fauve préfère «essayer d’être totalement libre et de faire les choses à sa manière, avec sa durée de vie», que conquérir les palmarès et gagner de l’argent. «On serait très malheureux si on perdait le plaisir d’être ensemble. Pour garder cette amitié et cette aventure, il faut peut-être, déjà, faire une pause, c’est sûr, et peut-être changer les choses. Ça n’a rien à voir avec un sabordage, au contraire.»

Ne pas révéler son visage aux médias, c’est aussi possible
Il n’y a pas de photos dans les médias où on voit les visages des membres de Fauve. Par pudeur, ou «peut-être parce qu’on n’assumait pas vraiment», le collectif a décidé de ne pas diffuser son image. Pour laisser les textes parler, aussi. «On n’est pas habitués à être sous les feux des projecteurs. Et on n’est pas à l’aise avec ça. On ne s’est pas dit: “Un jour, on va être connus, donc il ne faut pas montrer nos gueules, ça va être l’enfer de gérer ça.” Ça aurait été complètement mégalo!»

«On a toujours l’impression que les concerts sont une espèce de réunion de famille.» – Un membre de Fauve

Boire une bière avec le public après le concert, ça fait partie du spectacle
«Déjà, on aime bien boire des bières, et puis, surtout, ça nous permet de profiter davantage de la soirée. On peut rencontrer les gens qui nous suivent et avec qui on discute parfois sur l’internet. C’est des moments hyper agréables», affirme le membre de Fauve joint par Métro au téléphone. Avis aux intéressés: quand il est au Québec, Fauve aime bien la Boréale rousse et la Fin du monde…

Fauve
Au Métropolis
Mardi soir à 21h