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Cette semaine, on craque pour: Festival Shazam, Quien Soy?, Boy Meets Girl…

Photo: Ryan Couldrey

Cette semaine, on craque pour… ShazamFest, Hichem Khalfa, La nuit de la Kora, Burt’s Buzz, Boy Meets Girl, Quien Soy? et Sandrine Kiberlain dans Elle l’adore.

1. ShazamFest
Oui, il y a des festivals à Montréal et dans les environs, ça, on vous l’accorde. Mais combien y en a-t-il parmi eux qui combinent de la lutte, du burlesque, du skate et du camping avec du Buck 65 et du Socalled? Nettement moins. Pour ne pas dire aucun. Sauf peut-être, attention, le ShazamFest. Un événement qui souffle cette année ses 10 bougies (toujours trouvé cette expression étrange, a-t-on déjà vu un festival manger un gâteau et faire un vœu? Bref.) Se déroulant dans les Cantons-de-l’Est, Shazam est un Fest vert pour vrai, et pas juste parce qu’on a placé deux bacs à recyclage près de l’entrée. Les festivaliers qui arrivent en vélo obtiennent même un rabais sur leur billet. Toutes les infos: shazamfest.com (Natalia Wysocka)

2. Hichem Khalfa
Être original sans avoir l’air d’essayer, voilà la marque d’un grand musicien. Ce quintette chapeauté par le trompettiste virtuose Hichem Khalfa nous en a fait la démonstration en toute sincérité samedi soir au Upstairs. La sincérité, on peut la voir dans le sourire d’Hichem quand un de ses musiciens exécute un solo qui lui plaît – et quand il s’accroupit entre la batterie et le piano pour écouter la musique déferler. Une autre marque d’un grand musicien? Savoir écouter. (Jeff Yates)

3. La nuit de la Kora
Le festival Nuits d’Afrique met à l’honneur un des instruments les plus emblématiques d’Afrique de l’Ouest ce soir au Gesù: la kora. Pour faire chanter cette sorte de grande harpe africaine à 21 cordes montée sur une calebasse, deux virtuoses: Diely Mori Tounkara, dont le cœur et la kora balancent entre le Mali et le Québec, et Djeli Moussa Diawara, fondateur du célèbre Kora Jazz Trio, qui a officié partout sur le globe les noces heureuses du jazz et de la kora. Une nuit qui promet! (Sébastien Tanguay)

4. Burt’s Buzz
Burt Shavitz, l’image et le cofondateur des produits Burt’s Bees, est mort dimanche dernier, à l’âge de 80 ans. On écoute (ou réécoute) en sa mémoire le documentaire Burt’s Buzz, de Jody Shapiro, sorti en 2013. Et on découvre (ou redécouvre) un drôle d’oiseau, au passé de photojournaliste, qui vivait reclu dans sa petite maison sans eau chaude du Maine, et qui n’avait que peu à faire de l’argent et de la popularité. Un personnage authentique (Andréanne Chevalier)

5. Boy Meets Girl
C’est l’histoire d’un triangle-carré amoureux et d’une jeune femme aux grandes ambitions coincée dans une petite ville du Kentucky. Comme dans bien des films romantiques, le scénario contient quelques clichés, mais il sait réserver des surprises et montre des personnages vrais. Le personnage principal est une femme trans jouée par Michelle Hendley, elle-même trans (enfin!). Dur de croire qu’il s’agit de son premier rôle, tant elle est naturelle devant la caméra et craquante avec ses airs de Jennifer Lawrence et de Keira Knightley. (Josie Desmarais)

6. Quien Soy?
L’imagination et le jeu sont au centre de cette création de la compagnie El Nucleo présentée à Montréal complètement cirque. Deux acrobates, une structure composée de cubes de diverses grosseurs: les possibilités sont infinies. Les deux artistes se construisent des parcours, des abris, des structures dont ils imitent ensuite la forme en acrobatie main-à-main, se tiennent debout sur la tête l’un de l’autre et forment un duo à la complicité palpable qui fait inévitablement craquer. Au Théâtre Outremont jusqu’à dimanche. (Jessica Émond-Ferrat)

7. Sandrine Kiberlain dans Elle l’adore
Ce dimanche à 21 h au parc Notre-Dame-de-Grâce, le public est invité à voir, en plein air, le film français Elle l’adore, de Jeanne Herry, qui a aussi pris l’affiche vendredi dernier. On vous conseille vivement d’ajouter cet événement à votre agenda dominical, ne serait-ce que pour la performance de Sandrine Kiberlain, toute en nuances pour incarner cette femme mythomane priée d’aider le chanteur qu’elle idolâtre (Laurent Lafitte, excellent) à se sortir d’un fort mauvais pas. Entre suspense, drame psychologique et comédie, le film captive du début à la fin. (Jessica Émond-Ferrat)

On se désole pour…

Les couches sans gluten de Jalba
Il n’y a aucune preuve scientifiquement reconnue qu’un régime sans gluten apporte quelque bienfait que ce soit aux gens qui ne souffrent pas de la maladie cœliaque ou d’une intolérance. Zéro. Nada. Voici que Jessica Alba, elle qui est nouvellement multi­millionnaire avec sa compagnie de produits familiaux éco-bio-orthorexiques The Honest Company («La Compagnie honnête» –- un nom tristement ironique), ajoute à cette panique en offrant des couches sans gluten. Non, ce n’est pas une blague. Misère… (L’inspecteur viral)

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