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Cette semaine, on craque pour: Les Sommets du cinéma d’animation, Joie d’être gai, Spotlight…

Cette semaine, on craque pour… Les Sommets du cinéma d’animation, Anthony Jeselnik, The Peanuts Movie, Matthew Good au Théâtre Corona, Des papillons pis de la gravité, Joie d’être gai et Spotlight.

1. Les Sommets du cinéma d’animation
Les amoureux du cinéma d’animation seront servis ce week-end, alors que se tiennent jusqu’à dimanche à la Cinémathèque québécoise les 14es Sommets du cinéma d’animation, avec une programmation foisonnante de courts et de longs métrages. On offrira entre autres une rétrospective consacrée au réalisateur québécois Patrick Bouchard, en projetant notamment ses bouleversants Bydlo et Dehors novembre, un court métrage en stop motion sur la chanson du même nom des Colocs. (Jessica Émond-Ferrat)

2. Anthony Jeselnik
Dans un éclairage bleuté qui souligne ses airs de golden boy à la American Psycho, Anthony Jeselnik mitraille, pendant une heure bien tassée, les gags à huit, voire dix-huit degrés. Si l’humour sombre et cru du trentenaire au génie comique impitoyable n’est absolument pas gentil-gentil (ni destiné à tous les publics), les amateurs de stand-up purs et durs, avides d’observations mordantes, savoureront à fond ce «un-homme-show», tourné spécialement pour (et dispo sur) Netflix. (Natalia Wysocka)

3. The Peanuts Movie
The Peanuts Movie fait quelques concessions à la modernité – rythme plus frénétique, succession rapide de gags –, mais l’esprit du monde créé par Charles Schulz demeure. C’est ce qui compte, après tout. Charlie Brown, obnubilé par la petite fille aux cheveux roux, est toujours le plus attachant des perdants; Lucy est toujours aussi névrosée, et Snoopy vole le show chaque fois qu’il est à l’écran. C’est une excellente porte d’entrée dans cet univers pour les petits nouveaux et un beau retour en arrière pour les nostalgiques. À voir en salle. (Mathieu Horth Gagné)

4. Matthew Good au Théâtre Corona
Très connu dans l’ouest du Canada, Matthew Good s’amène à Mont­réal avec son (excellent) dernier album, Chaotic Neutral. Et on ne risque pas de s’ennuyer, parce que l’album dresse un panorama de la palette variée de Good, mais aussi parce que le très engagé musicien est reconnu pour être aussi authentique sur scène que dans ses opinions. Au Théâtre Corona samedi à 20 h, avec Scott Helman en première partie. (Jessica Émond-Ferrat)

5. Des papillons pis de la gravité
Rigolo et rythmé, Des papillons pis de la gravité, c’est un roman qui parle d’amours de jeunesse remplis de maladresses, de textos à double sens qu’on décortique et qu’on attend parfois en vain, et d’amitiés qui sont peut-être plus que juste-juste des amitiés. Usant d’humour et d’expressions dans l’air du temps de maintenant, Alexandra Larochelle, 22 ans, raconte les aventures d’une certaine Frédégonde Hautcœur, attachante protagoniste portée sur les gaffes et les émotions vécues intensément. En apostrophant le lecteur, ou plutôt la lectrice (elle écrit : «t’es prête?» et l’appelle «ma chum») de façon sporadique, et en interrompant le recensement de ses catastrophiques amours bercées d’Aerosmith pour lui demander de lui verser un autre verre de vin, «Fred»  nous invite à la suivre dans son monde. D’accord! Aux Éditions Libre Expression. (Natalia Wysocka)

6. Joie d’être gai
En ce temps où les fameux «Tops de fin d’année» s’apprêtent à être rédigés, force nous est de constater que le pic du sommet de notre palmarès musical cuvée 2015 est occupé par deux albums dans lesquels figure S. Proulx. Après le solo album bleu paru cet été, Simon 1er, chanteur «à la guitare de type rythmique» des Trois Accords, revient avec sa bande pour un condensé de perfection pop-rock à l’état pur. Gorgée de mélodies magiques – et de licornes –, cette Joie d’être gai propose des pièces où on délivre des messages-massages, où on cache son état tristou derrière des masques de beauté et de boue, où on trouve du réconfort dans les bras d’une esthéticienne et où, summum, «offrande» rime avec «viande». Bon ap’. (Natalia Wysocka)

7. Spotlight
À l’hiver 2002, alors que les Américains pansent encore leurs plaies du 11 septembre, le Boston Globe publie une enquête retentissante sur des dizaines de prêtres coupables d’avoir agressé sexuellement des enfants. Le scandale est mis en lumière par l’équipe «Spotlight», composée de quatre journalistes d’investigation. Un quatuor parfaitement interprété par Michael Keaton, Rachel McAdams, Brian d’Arcy James et l’excellent Mark Ruffalo (d’ailleurs, avez-vous en tête un film où cet acteur est mauvais? Même en Hulk, il est bon). Spotlight nous fait suivre l’enquête du point de vue des journalistes, avec la touche d’émotion qu’il faut pour ce genre de sujet, terrible. Happé dès le début, on se sent interpellé par chaque percée de l’équipe. Après le Pulitzer, l’Oscar? En salle. (Baptiste Barbe)

On se désole pour…

L’expression «le Xavier Dolan de [insérer un domaine ici]»
L’expression ci-haut a été lue quelques fois ces derniers jours. Génie, prodige, jeune espoir, nouveau talent, phénomène… Plein de synonymes peuvent être utilisés pour qualifier quelqu’un de talentueux dans son domaine de prédilection. Nul besoin d’illustrer en utilisant le nom d’une autre personne talentueuse dans un domaine différent. Sans rien enlever à Xavier Dolan, il ne constitue pas une échelle de mesure! (Josie Desmarais)

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