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Cette semaine, on craque pour: Les Lions de Cannes, Cate Blanchett dans Carol, Caillou Live…

Cette semaine, on craque pour… Les Lions de Cannes, la trilogie Arabian Nights, Cate Blanchett dans Carol, la programmation télé de Noël, les antépisodes Star Wars, revus et améliorés, Caillou! Live! et la place aux «vraies» femmes dans Sisters.

1. Les Lions de Cannes
Il y a des propositions auxquelles on dit «O.K.!» d’emblée. Comme celle de visionner la crème de la crème de la pub de l’année, en rafale, sur grand écran. Ça vous dit? Oh oui, s’il vous plaît! Après tout, c’est devenu une tradition : les publicités récompensées aux Lions de Cannes projetées, fin décembre, au Cinéma du Parc. Si, l’an dernier, l’humour était omniprésent, la cuvée 2015 propose un éventail de styles plus varié. Quelques blagues, toujours, de traditionnels et essentiels messages à portée sociale et beaucoup de musique. D’ailleurs, parmi nos coups de cœur absolus, on trouve la campagne pour, justement, la BBC Music, dans laquelle des stars de la trempe de Pharrell, Lorde et Elton John chantent, dans un cadre enchanteur, le classique God Only Knows, des Beach Boys, en compagnie du grand Brian Wilson. Fierté québécoise : l’agence locale lg2 se démarque par une brillante campagne de la SAAQ contre l’alcool au volant. Et, bonbon, Zach Galifianakis et Obama jasent d’assurance maladie. Fun Fun Fun. (Natalia Wysocka)

2. La trilogie Arabian Nights
Le réalisateur portugais Miguel Gomes (Tabu) s’inspire (très) librement des contes des Mille et une nuits dans cette trilogie truculente, qui décrie l’impitoyable crise que traverse son pays. Il y est question du désespoir du prolétariat, du procès d’un coq parlant et du charme de Shéhérazade, bien sûr. De cruelles fables à propos d’hommes trop-puissants qui bandent démesurément et de vierges qui pondent des récits pour égayer leur roi… C’est bouleversant, chaotique et complètement burlesque!
À voir au Cinéma du Parc. (Michael-Oliver Harding)

3. Cate Blanchett dans Carol
Cate Blanchett trouverait probablement le moyen de crever l’écran en lisant le bottin téléphonique. Alors, quand on confie à la sublime actrice un rôle aussi bien écrit que celui du personnage-titre de Carol, de Todd Haynes, présentement en salle, le résultat est magistral. Blanchett brille de mille feux en mère de famille en instance de divorce qui fait la connaissance d’une jeune vendeuse (l’excellente Rooney Mara) dans cette bouleversante et subtile histoire d’amour entre deux femmes, à une époque où elles ne pouvaient le vivre au grand jour. (Jessica Émond-Ferrat)

4. La programmation télé de Noël
Oui, depuis le 1er décembre, on s’enfile à la chaîne les films qui s’enchaînent sur le petit écran. Par exemple, on pourra voir Boréal Express (photo) aujourd’hui à 13 h à TVA. Sans culpabilité – ou presque! – on s’installe en mou devant un classique (Love Actually, Miracle on 34th Street, Amélie Poulain) pour une séance de cocooning intensive ou on cuisine nos biscuits devant le plus quétaine film du genre… Ben quoi?! Le temps des Fêtes n’est-il pas fait pour se faire du bien, peu importe le moyen utilisé? (Anicée Lejeune)

5. Les antépisodes Star Wars, revus et améliorés
Nous attendions avec impatience un événement majeur cette semaine. Non, nous ne parlons pas du lancement de The Force Awakens (quoique c’était ÉPIQUE!), mais de la version d’épisode III revue et améliorée par Michael Barryte de la chaîne YouTube Belated Media. Après plus de deux ans, on peut finalement voir dans son ensemble ce qu’aurait pu être la trilogie d’antépisodes. Nous en avons un douloureux pincement au coeur. Reste à se consoler avec la trilogie à venir. À visionner sur YouTube. (Jeff Yates)

6. Caillou! Live!
Habituellement, nos coups de cœur artistiques se produisent davantage dans le spectre de Keith Richards que dans celui de Caillou (l’autre personne, outre Cher et Céline, assez célèbre pour être désignée seulement par son prénom). Mais notre adorable nièce nous a bien fait comprendre, que dans la bande de son petit frère et elle, ne pas savoir qui est ce bonhomme à calotte équivaut à être incapable de répondre à la question «Qui a composé Sympathy for the Devil?». «Natalia!!! Caillou! Caillou?» Hm, euh, je ne… La honte. Voilà que se présente la chance de retrouver du lustre aux yeux des neveux: l’idole des bouts de chou (ou du moins, une mascotte géante de lui) débarque en ville pour offrir un show LIVE les 27 et 28 décembre. Et les enfants ca-po-tent. À voir leurs sourires, on finit par craquer : y’a des jours où Caillou surpasse les Roches qui roulent. (Natalia Wysocka)

7. La place aux «vraies» femmes dans Sisters
Deux sœurs bien différentes, Amy Poehler (la gentille qui s’oublie souvent pour aider les autres) et Tina Fey (la rebelle qui change de boulots aussi souvent que de chums) décident d’organiser l’ultime party de folie dans leur maison familiale alors qu’elle s’apprête à être mise sur le marché. Un scénario prétexte à de grosses bonnes blagues, une trame narrative sans surprise, un duo d’actrices éprouvé et approuvé, bref, on sait ce qu’il va se passer après cinq minutes, mais on rit quand même (et on s’en sent coupable juste après). Là où le film est différent, c’est dans l’exécution parfaite de «parce qu’on est en 2015»: les femmes mènent la danse, elles ont les meilleurs réparties, et la diversité des corps est mis de l’avant. Il y a des vieux, des peaux fripées, des bourrelets, des poils, des sous-vêtements non dissimulés. C’est réaliste et on aime ça. On espère ne pas avoir à être agréablement surpris d’une telle initiative pour 2016. Sortie le 18 décembre (Chloé Freslon)

 

On se désole pour…

Juste un petit peu trop de Star Wars
On n’a pas eu de neige cette année. MAIS on a eu La guerre des étoiles. Ainsi, à défaut d’être pris dans la frénésie de Noël, on vit la joie des Jedi. À la rédac de Métro, comme dans probablement bien des demeures depuis hier, il règne une chouette ambiance qui oscille quelque part entre un 25 décembre au matin, un après-bal des finissants et un enterrement de vie de garçon depuis que nos collègues sont allés voir l’Épisode VII. Mais une fois passée l’émotion (et les p’tites blagues lancées à ces deux ultrafans émouvants dans leur passion), serait-il éventuellement possible d’aller à l’épicerie sans croiser une face de Yoda (sur les boîtes de céréales, s’entend)? (Natalia Wysocka)

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