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Cette semaine, on craque pour: The Revenant, The Big Short, Banc public…

Cette semaine, on craque pour… Leonardo DiCaprio dans The Revenant, The Big Short, Jennifer Lawrence dans Joy, Her Story, TIFF’s Canada Top 10, Une heure de tranquillité et Banc public.

1. Leonardo DiCaprio dans The Revenant
Est-ce que 2016 sera enfin l’année de Leonardo DiCaprio aux Oscars? Chose certaine, prix ou pas, sa performance dans The Revenant, d’Alejandro Gonzalez Iñárritu, en salle dès aujourd’hui, restera longtemps gravée dans nos mémoires. Le rôle physique, ardu, brut, d’un trappeur laissé pour mort par l’assassin de son fils, qui doit traverser des kilomètres de paysages désolés et braver les épreuves d’une nature sans merci afin d’obtenir sa vengeance. À l’instar de Michael Keaton dans Birdman, le précédent film du réalisateur mexicain, DiCaprio se donne corps et âme à son personnage à chaque seconde du film, et parvient à nous faire ressentir sa souffrance et sa détermination au rythme de ses avancées dans le froid. (Jessica Émond-Ferrat)

2. The Big Short
Avant la crise financière de 2008, des gestionnaires et des courtiers parient contre le marché immobilier. Ça vous rebute? On vous l’assure, même si vous ne comprenez rien à l’économie, vous pourrez apprécier The Big Short, présentement en salle. Grâce à une réalisation vivante et originale qui permet de vulgariser les concepts derrière cette histoire vraie, portée par une distribution cinq étoiles, on ne s’ennuie pas une seconde, et on rigole et on s’indigne en alternance. (Jessica Émond-Ferrat)

3. Jennifer Lawrence dans Joy
Jennifer Lawrence incarne Joy Mangano, l’inventrice de la «Miracle Mop», dans le nouveau film de David O. Russell, présentement en salle. Même si on ne verse aucune larme et qu’on ne rit jamais à gorge déployée, c’est divertissant à souhait. La comédienne (ci-contre aux côtés de Robert De Niro) est convaincante dans son rôle de jeune maman débordée-femme d’affaires en devenir. On s’attache à elle, si bien qu’on sort du cinéma un sourire au visage, heureux du destin de son personnage. Pour ce rôle, Lawrence est nommée dans la catégorie Meilleure actrice dans une comédie aux Golden Globes. La porte est ouverte pour les Oscars… (Virginie Landry)

4. Her Story
Avis à ceux qui ont encore soif d’intrigues après avoir dévoré la série Making a Murderer sur Netflix: le jeu Her Story, disponible sur Steam pour moins de 7$, saura vous plaire. Sorte de film interactif expérimental, le jeu vous invite à élucider un meurtre commis en 1994, en parcourant les vidéos d’interrogatoire de l’épouse du défunt. Vous «jouez» en décelant des incohérences dans ce qu’elle raconte, ce qui vous donne des pistes à suivre pour connaître le fond de l’histoire. Très cool, très artistique et plein de rebondissements. Du pop-corn! (Jeff Yates)

5. TIFF’s Canada Top 10
Envie de faire le plein de cinéma canadien? Jusqu’au 16 janvier, le Centre Phi propose une sélection des meilleurs films présentés en septembre dernier au Festival international du film de Toronto, mieux connu sous le nom de TIFF. Au fil des journées, vous pourrez assister à une soirée composée de deux programmes de courts, à une projection des Êtres chers d’Anne Émond (qui a fait partie des grands coups de cœur de Métro en 2015), au documentaire Guantanamo’s Child… Que du bon, que du bon. Pour les infos: phicentre.com. (Natalia Wysocka)

6. Une heure de tranquillité
Tout de bordeaux vêtu, Roger La Rue règne avec panache sur cette Heure de tranquillité. Dans un rôle de type snob, menteur et irrité, l’acteur tente d’éviter le drame conjugal, essaye de comprendre, un peu, son fils musicien « anarchiste » et de gérer un dégât d’eau. Toutes des choses dont, dans le fond, il se fout. Tout ce qu’il veut, diantre, c’est écouter ce vinyle qu’il vient de dénicher, «mon précieux!», d’un des clarinettistes les plus importants du jazz organique. Mais s’il stresse, et stresse, tandis que s’accumulent les soucis, le spectateur, lui, se détend et rigole devant ce déluge de péripéties qui s’enchaînent et s’empilent jusqu’à ce que le pas-très-sympa-monsieur puisse finalement mettre l’aiguille sur son disque… ahhhh… ou pas? Une heure et demie de légèreté à voir d’ici le 6 février chez Duceppe. (Natalia Wysocka)

7. Banc public
En ondes depuis l’automne, l’émission Banc public reprend du collier pour la saison hivernale les mardis à 21 h sur les ondes de Télé-Québec. Avec ses sujets aussi diversifiés qu’intéressants, passant des mères porteuses à l’homosexualité dans le sport et au vol d’identité, l’émission est dirigée par une Guylaine Tremblay toujours juste et pertinente. Pour sa première expérience comme animatrice, la comédienne a trouvé dans ce magazine social un format qui lui va comme un gant. Elle dirige avec humanité les discussions liées aux différents sujets, fort bien documentés. Bref, voilà le genre d’émission sur lequel on est content de tomber pendant une petite séance de zapping. (Audrey Lavoie)

 

On se désole pour…

Les titres traduits… en anglais
La manie des Français de traduire les titres en anglais par un autre titre en anglais (Silver Linings Playbook devient Happiness Therapy, Labor Day se transforme en Last Days of Summer…) nous a toujours énervée au plus haut point. Alors on a eu du mal à avaler que sur le DVD du film Infinitely Polar Bear (difficile à traduire, on en convient), la «version française» soit coiffée du titre Daddy Cool. Si on se donne la peine de changer le titre original, est-ce que ça serait trop demander que de se creuser les méninges pour trouver deux-trois mots en français? Il faudrait mettre PKP sur le coup…(Jessica Émond-Ferrat)

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