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«Je ne magasine pas Subban», dit Bergevin

Montreal Canadiens defenceman P.K. Subban handles the puck as they face the Carolina Hurricanes during first period NHL hockey action Sunday, February 7, 2016 in Montreal. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: THE CANADIAN PRESS

BUFFALO, États-Unis – Au terme d’une journée où le nom de P.K. Subban a monopolisé l’attention de plusieurs médias et des réseaux sociaux, Marc Bergevin a de nouveau répété qu’il ne magasinait pas son talentueux et controversé défenseur.

Lors d’un point de presse fort couru dans un hôtel du centre-ville de Buffalo, vendredi, le directeur général du Canadien a aussi déclaré qu’il écoutait lorsqu’il recevait des appels de ses homologues.

Bref, il a maintenu la position qu’il campe depuis la fin de la saison régulière, soit qu’il demeure attentif à ce qu’on pourrait lui proposer, mais qu’il n’est pas celui qui part la valse au sujet de Subban.

«Je n’ai jamais magasiné P.K. Je ne l’ai jamais fait, et je ne le fais pas. Mais, je ne peux pas empêcher les équipes de m’appeler. C’est ça la situation, a-t-il d’abord réagi.

«Mon devoir, c’est toujours d’écouter. Mais je ne magasine pas P.K. Pas du tout», a ajouté Bergevin.

Invité à préciser ce qu’il répond à ses homologues lorsqu’ils lui parlent de Subban, Bergevin a maintenu le mystère.

«J’écoute. Tout simplement. Mon rôle de d-g est toujours d’écouter. Que ce soit n’importe qui, je vais toujours écouter, a-t-il répété.

«Il y a une couple d’années, une équipe m’a appelé pour l’un de nos joueurs clés qui n’est pas P.K. J’ai écouté et le joueur est encore à Montréal. Alors ça ne change rien.»

Un fait demeure: les rumeurs entourant l’intérêt d’autres équipes de la LNH au sujet de Subban sont de plus en plus persistantes. À un point tel où de nombreux partisans de l’équipe, sur les réseaux sociaux vendredi, parlaient déjà de laisser tomber le Canadien si jamais l’organisation montréalaise se départissait du flamboyant défenseur. Mais selon Bergevin, c’est impossible de faire taire les rumeurs.

«Les rumeurs vont toujours exister. C’est ça le marché à Montréal et au Canada. Les rumeurs vont toujours être là et que je dise n’importe quoi, ça ne changera rien.»

Interrogé sur la perception qui semble exister parmi les autres équipes que le Canadien pourrait être tenté d’échanger Subban, Bergevin a fait allusion à la situation contractuelle de son défenseur.

À compter du 1er juillet s’activera une clause de non-mouvement dans le pacte de Subban rendant un échange beaucoup plus difficile.

«Lorsqu’un joueur a une clause dans son contrat liée à une date qui approche, tu vas recevoir des appels. C’est probablement comme ça chez toutes les équipes. Il y a aussi le fait que nous n’avons pas fait les séries l’an dernier. Mais la bonne nouvelle, c’est que Carey Price est rétabli à 100 pour cent, et déjà là, nous formons une meilleure équipe», a-t-il ensuite mentionné.

Toutes ces rumeurs entourant Subban sont au centre de ce qui pourrait être une transaction gigantesque qui permettrait aussi au Canadien d’améliorer sa position en première ronde du repêchage, vendredi soir.

L’un des scénarios potentiels les plus populaires implique les Oilers d’Edmonton, qui détiennent le quatrième rang et qui sont prêts à céder un attaquant de talent pour améliorer leur brigade défensive.

Selon ce scénario, le Canadien céderait son choix de premier tour — le neuvième au total — et obtiendrait celui des Oilers, ce qui permettrait ensuite à Bergevin de sélectionner l’attaquant Pierre-Luc Dubois, un attaquant polyvalent qui, aux yeux de plusieurs experts, pourrait évoluer dans la LNH dès l’an prochain.

Bergevin a rencontré Dubois lors du camp d’évaluation des meilleurs espoirs de la LNH, au début de juin, et son impression de Dubois est plus que favorable.

«C’est un très bon joueur, qui possède beaucoup de maturité pour un jeune. Il a un bon gabarit. C’est un kid très impressionnant.»

Toutefois, Bergevin a rappelé que ce n’est jamais facile pour une équipe de grimper au repêchage.

«C’est certain qu’un petit Québécois avec le talent que Dubois possède, c’est excitant. Mais c’est quoi le prix à payer? Nous avons toujours le désir de nous améliorer, mais souvent les équipes ne veulent pas reculer.»

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