Soutenez

Les candidats interpellés au sujet des logiciels libres

Photo: Archives Métro

L’organisme à but non lucratif FACIL enjoint les candidats aux élections provinciales à signer le Pacte du logiciel libre.

Une campagne pour amasser des signatures a été lancée lundi. C’est la troisième fois que FACIL interpelle les aspirants députés lors d’un scrutin organisé à l’échelle du Québec.

En signant le Pacte du logiciel libre, les politiciens s’engagent à favoriser les logiciels libres, au détriment de ceux dont l’utilisation est restreinte, ainsi que les données ouvertes.

Le président de FACIL, Fabián Rodríguez, s’attend à ce que les candidats de Québec solidaire, du Parti vert, d’Option national et du Parti québécois prennent position rapidement. «Ce qui sera intéressant, ça sera de voir s’il y a des lignes de parti», a-t-il dit.

Aux dernières élections provinciales, en 2012, des représentants de tous les principaux partis, excepté la Coalition avenir Québec, avaient appuyé publiquement les logiciels libres.

«On demande aux candidats ou aux partis de se prononcer dans un engagement écrit et en répondant à des questions précises, a expliqué M. Rodríguez. Il n’y a plus la possibilité d’être vague par la suite.»

FACIL a récemment présenté une demande en vertu de la Loi sur l’accès à l’information pour en savoir plus sur les achats de logiciels que le gouvernement du Québec a effectués depuis la réforme de la gestion des ressources informatiques lancée en juillet 2011. L’organisme veut ainsi mesurer les progrès qui ont été réalisés et calculer les coûts supplémentaires engendrés par l’achat de logiciels non-libres.

La même année où la réforme a été lancée, le gouvernement de Jean Charest a adopté un décret pour autoriser l’attribution de contrats, sans appel d’offres, à des grandes compagnies informatiques, telles que Microsoft, Oracle, McAfee, Adobe et Symantec.

Le Parti québécois a reconduit le décret, il y a un an. Le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, avait expliqué au Devoir qu’il ne pouvait pas l’annuler d’un coup. Il réfléchissait comment il pouvait le «baliser». Un Centre d’expertise en logiciels libres a entre-temps été mis sur pied pour réfléchir aux nouvelles possibilités qu’offre le logiciel libre.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.