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Test de français obligatoire au collégial, propose ON

Photo: Andy Blatchford/PC

NICOLET, Qc – Affirmer l’identité québécoise, instaurer un test de français au collégial même dans les cégeps anglophones et étendre la Charte de la langue française à toutes les entreprises font partie des priorités culturelles d’Option nationale.

Le chef Jean-Martin Aussant a dévoilé jeudi sa plateforme en matière de culture au Musée des Abénakis à Odanak.

Pour renforcer le sentiment identitaire, il importe d’affirmer sa culture, selon M. Aussant, ce qui implique aussi de la protéger.

Le plan d’Option nationale regroupe certaines idées du programme du Parti québécois, mais il pousse plus loin certains thèmes. Comme le PQ, la formation réaffirme le français comme seule langue officielle et commune, mais elle entend soumettre chaque étudiant de niveau collégial à une épreuve annuelle de français obligatoire, et ce, même dans les établissements anglophones.

Toujours en ce qui concerne l’éducation, les écoles passerelles seraient interdites et la Charte de la langue française serait aussi imposée au collégial.

La connaissance du français serait également un critère obligatoire d’immigration au Québec, mais Jean-Martin Aussant ouvre tout de même la porte à quelques exceptions pour causes humanitaires, demandes d’asile ou de besoins professionnels à combler. Des efforts seraient par ailleurs déployés pour amener les immigrants en régions.

En présentant ses engagements en culture, le chef d’Option nationale a décoché une flèche à son ancienne chef Pauline Marois, qui la veille a dû préciser son concept de citoyenneté québécoise et ses relations avec les autochtones.

Jean-Martin Aussant a indiqué que la culture québécoise puise ses racines chez les autochtones avec qui les Québécois partagent la volonté d’autodétermination des peuples.

Option nationale s’engage à doter les Premières Nations des budgets nécessaires pour qu’elles puissent conserver leurs langues et culture.

Et même si Option nationale place le français comme langue dominante, la formation souhaite qu’en raison de leur héritage historique, les Premières Nations et la communauté historique anglophone fassent partie du projet de souveraineté du Québec.

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