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Viandes, poissons et fromages avariés en spécial

Photo: Amine Esseghir/TC Media

L’épicerie Latina sur le boulevard Laurentien, à Cartierville, a écopé récemment de deux amendes totalisant 4250$ pour avoir mis en vente de la viande, du poisson et des fromages dont la date de péremption était dépassée depuis plusieurs semaines.

De plus, les inspecteurs du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) estiment que l’entreprise a trompé le consommateur sur l’étiquetage. Selon le propriétaire, cette situation est due à des erreurs du personnel et les produits étaient encore bons.

Le commerce, une franchise de l’enseigne Euromarché, a été condamné en septembre alors que les infractions ont été constatées plusieurs mois auparavant. Les amendes ont été infligées pour mise en vente de produits impropre à la consommation humaine et pour fausse déclaration.

Alors qu’ils visitaient les locaux, les inspecteurs ont trouvé du saumon pourri dont l’étiquette indiquait qu’il avait été emballé trois jours auparavant.  «À l’ouverture de l’emballage (…) il se dégageait une forte odeur de putréfaction, les darnes étaient décolorées et gluantes au toucher», lit-on ont dans le rapport d’inspection obtenu par TC Media en vertu d’une demande d’accès à l’information.

Du jambon en spécial avait une coloration grisâtre avec des traces brunâtres. Dans ce cas, le produit dégageait également une mauvaise odeur. «Il n’y avait aucune mention de date sur l’emballage», soulignent les fonctionnaires.

Ils ont aussi observé des emballages gonflés et des fromages présentant des taches de moisissures.

Le propriétaire, Antonio Saltarelli, assure que les produits étaient encore bons. «C’est parce que le personnel n’a pas effectué la rotation des marchandises», se défend-il.

Étiquetage suspect
Les agents ont noté également que les étiquettes ont été arrachées sur des dizaines de fromages, ce qui a effacé les dates de péremption.

En présence des inspecteurs, un employé a découpé un rôti de porc avant de le réemballer. «Il a affirmé qu’il déballait la viande, regardait sa fraîcheur et la réemballait avec une nouvelle date», ont-ils mentionné.

«Ce sont des choses qui arrivent quand on manipule de gros volumes, on ne peut pas avoir les yeux partout», a indiqué M. Saltarelli. Il assure qu’il dirige cinq commerces du même genre et aurait voulu éviter une telle mauvaise publicité.

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