Le CJE d’Ahuntsic-Cartierville espère maintenir tous ses services

Au Carrefour jeunesse-emploi d’Ahuntsic-Bordeaux-Cartierville (CJE ABC) on espère maintenir l’ensemble des services offerts aux jeunes de l’arrondissement, même si le mode de financement de l’organisme a radicalement changé. «Nous avons craint que les services ne soient menacés ou disparaissent, reconnaît Pierre Gingras, directeur général du CJE ABC. Globalement nous gardons les mêmes prestations pour la même clientèle.»

Ce sont toujours les jeunes de 16 à 35 ans qui sont admissibles aux services offerts par cet organisme même si le mode de financement a été complètement transformé. «Nous avons fait une offre de services à Emploi-Québec qui nous paye maintenant une quantité de places pour les jeunes admissibles», explique M. Gingras. Le CJE se finance dorénavant en facturant ses prestations à Emploi-Québec sur la base d’un nombre de jeunes qui en bénéficient.

Sauver les meubles
À la fin de l’année 2014, M. Gingras avait craint de perdre 80 % de la clientèle de son organisme quand a été annoncée la nouvelle façon de financer les CJE. Aujourd’hui, il suppose qu’il y aura une éventuelle limitation de l’action, mais assure préserver l’essentiel de la mission. Que ce soit pour les démarches de recherche d´emploi, ou de retour aux études, qu’il s’agisse de service d’accueil, d’information, d’évaluation et de référence de première ligne, toutes ces prestations sont offertes à tous les jeunes de 16 à 35 ans d’Ahuntsic-Cartierville.

Seuls les étudiants seront référés vers leurs établissements d’enseignement ou vers les Centre locaux d’emploi. Cette situation résume les nouveaux critères d’admissibilité qui s’appliquent à certaines activités d’intervention du CJE. «Nous ferons une évaluation dans quelques mois de cette nouvelle façon de faire, mais nous pensons qu’à Ahuntsic-Cartierville, nous avons sauvé l’essentiel», se réjouit M. Gingras.