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Des citoyens veulent plus de Bixi à Ahuntsic-Cartierville

Un groupe de citoyens dont l’objectif est de promouvoir l’utilisation du vélo comme mode de transport, déplore le peu de stations Bixi dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville.

Le quartier est situé dans la «zone interdite» pour le vélo en libre-service à Montréal. La carte des stations Bixi est sans équivoque, note l’organisme Ahuncycle. La concentration observée au sud de la métropolitaine s’estompe grandement au nord. Sur les 460 stations de l’île de Montréal, il y en a une dizaine à Ahuntsic et aucune à Bordeaux-Cartierville. «Il y en a peu et elles sont éloignées les unes des autres», signale Frédéric Bataille, d’Ahuncycle.

Il ne comprend pas pourquoi aucune station n’existe sur Fleury Ouest, qui est pourtant une artère commerciale. «Il pourrait y’en avoir aussi le long de la piste cyclable sur Christophe-Colomb», indique-t-il.

Sur les quelque 40 km de pistes cyclables de l’arrondissement, une bonne partie longe Bordeaux-Cartierville d’est en ouest, alors qu’on n’y retrouve aucune station Bixi. «À défaut de stations de métro, on devrait en voir aux abords du cégep Bois-de-Boulogne», propose M. Bataille.

Une nécessité
Pour Harout Chitilian, conseiller de Bordeaux-Cartierville, il ne fait aucun doute que Bixi doit s’installer à Bordeaux-Cartierville. «J’entrevoie une station aussi près du YMCA Cartierville, suggère-t-il. Le quartier a besoin de ce moyen de transport.»

Il tempère toutefois les demandes pressantes des défenseurs du vélo en rappelant que Bixi a été sauvé de la banqueroute in extremis. «Le service a failli disparaître il y a deux ans, ce n’est que maintenant qu’on commence à parler de déploiement», soutient-il.

Par ailleurs, le développement des pistes cyclables dans l’arrondissement n’est pas une coquetterie. «Pour nous, le vélo est un moyen incontournable dans le cocktail des transports en commun à offrir aux citoyens», dit M. Chitilian.

Pour M. Bataille, le Bixi offre l’avantage de la bicyclette sans ses inconvénients. «Cela préserve du vol de vélos et assure le déplacement facile en complément du transport en commun», convient-il. La situation vécue à Ahuntsic-Cartierville est, selon lui, en contradiction avec le discours ambiant qui veut qu’on encourage le transport actif.

 

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