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Les deux jeunes Montréalais soupçonnés de terrorisme restent en prison

Une casquette de la Gendarmerie royale du Canada
Photo: Collaboration spéciale

El Mahdi Jamali et Sabrine Djaermane, deux jeunes Montréalais, arrêtés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de crainte qu’ils ne commettent une infraction liée au terrorisme, restent en prison. La couronne s’est opposée à leur remise en liberté, lundi. El Mahdi Jamali, âgé de 18 ans, résidant d’Ahuntsic et Sabrine Djaermane, âgée également de 18 ans, et résidante de Hochelaga-Maisonneuve, ont été arrêtés le 14 avril. C’est la seconde fois qu’ils comparaissent en court, au palais de justice de Montréal sous mandat d’arrestation.

Les deux étudiants du collège Maisonneuve sont accusés d’un crime relié au terrorisme, d’avoir tenté de quitter le Canada pour commettre un attentat terroriste à l’étranger, d’avoir été en possession de substances explosives et d’avoir agi sous la supervision ou au profit d’un groupe terroriste, a indiqué la procureure de la couronne.

Lors de leur première comparution, le 15 avril, la GRC n’avait pas rendu publiques les raisons qui motivaient cette interpellation. Toutefois, la procureure à la Couronne, Me Lyne Décarie, avait refusé leur remise en liberté, et avait mentionné qu’il pourrait y avoir du nouveau dans cette affaire.

L’arrestation est intervenue en vertu de l’article 810.01 du Code criminel. Celui-ci stipule que «quiconque a des motifs raisonnables de craindre qu’une personne commettra une infraction prévue à l’article 423.1, une infraction d’organisation criminelle ou une infraction de terrorisme peut, avec le consentement du procureur général, déposer une dénonciation devant un juge d’une cour provinciale.»

Jamali et Djaermane étudiaient au collège de Maisonneuve. C’est dans ce même établissement qu’étaient inscrits cinq des sept jeunes qui auraient quitté le territoire national pour rejoindre les groupes djihadistes en Syrie, en janvier dernier. L’administration du collège n’a pas pu confirmer si les deux jeunes arrêtés étaient liés par une quelconque relation.

Par ailleurs, selon plusieurs médias, Mahdi El Jamali avait suivi les enseignements d’Adil Charkaoui, responsable de l’école des Compagnons. Celui-ci loue des locaux au cégep pour donner ses cours.

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