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Décès de Ginette Beaudry

Ginette Beaudry Photo:

Connue pour son engagement auprès de la communauté de la Pointe-de-l’Île, l’ancienne candidate bloquiste Ginette Beaudry est décédée dans la nuit de lundi à mardi à l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal. Elle souffrait depuis plusieurs années d’une maladie cardiovasculaire.

«C’est une nouvelle qui nous a pris tous par surprise, confie Suzanne Décarie, conseillère à l’arrondissement et amie de la défunte. Je savais qu’elle n’allait pas bien depuis une couple d’années, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle parte tout de suite.»

Mme Beaudry, qui a agi en tant que présidente du Centre des femmes de Montréal-Est/Pointe-aux-Trembles pendant une dizaine d’années, collaborait toujours avec la Table de concertation locale des aînés du secteur au moment de son décès.

Selon Dorette Mekamdjio, directrice du Centre des femmes, Mme Beaudry serait décédée suite à des complications après une chirurgie mardi dernier. Elle était hospitalisée depuis le 10 janvier dernier.

«Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital car ses signes vitaux étaient faibles et sa pression était trop basse, raconte Mme Mekamdjio. Lundi je l’ai appelé pour lui souhaiter bonne chance, mais les infirmières m’ont dit qu’elle était déjà partie à la salle d’opérations.»

Un très grand cœur
Suzanne Décarie, vraisemblablement émue, se rappelle de la dernière fois que Mme Beaudry a participé à une activité de la communauté.

«Elle était présente au dernier bal des aînés. On voyait qu’elle n’allait pas bien, mais elle était incapable d’arrêter d’aider les autres, dit-elle. On lui avait recommandé de prendre du repos, de prendre du temps pour elle, mais c’est difficile d’arrêter de travailler et de penser aux autres personnes, quand c’est l’une des principales choses qu’on a fait toute notre vie.»

Rappelons que Mme Beaudry a été candidate pour le Bloc Québécois lors des élections de fédérales de 2011 où elle a été défaite par l’actuelle députée Ève Péclet.

«Elle était ma confidente, celle à qui je pouvais tout raconter. J’ai l’impression d’avoir perdu quelqu’un de ma famille», se désole Mme Décarie.

Un sentiment partagé par Mme Mekamdjio du centre des femmes.

«Elle était quelqu’un d’exceptionnel, qui avait un grand cœur et qui était toujours prête à faire tout pour les autres. Ça fait huit ans qu’on se connaissait et je suis certaine qu’elle aurait été prête à mourir pour aider les autres», conclut-elle.

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