Soutenez

Philippe St-Hilaire : Un athlète qui voit loin

Philippe St-Hilaire est sur une lancée. L’athlète de Rivière-des-Prairies cumule les podiums depuis près d’un an en athlétisme, dont une médaille d’argent au Championnat canadien junior d’athlétisme. Son prochain objectif : battre la marque de son père.

Daniel St-Hilaire, le père de l’adolescent, a réussi un saut de 2 m 11 lorsqu’il avait 19 ans. Philippe croit pouvoir dépasser cette distance cet été. « Mon record personnel est de 2 m 08. Le résultat de mon père est atteignable », souligne-t-il.

Les espoirs de l’athlète ne s’arrêtent pas là. Les buts à court et à long terme pullulent dans l’esprit du sportif. « Je voudrais battre le record canadien des juniors (2 m 27), qui est détenu par Derek Drouin. Ayant 16 ans, j’ai jusqu’à 19 ans pour réaliser ce rêve. Ensuite, je voudrais gagner l’or au Championnat du monde junior d’athlétisme en 2014 et bien sûr me rendre aux Jeux olympiques de 2016. Je pense même à battre le record d’athlétisme chez les 50 ans qui est de 2 m 17 quand j’aurai cet âge-là », affirme-t-il.

Ces aspirations ne se limitent pas au saut en hauteur. Le Prairivois pense aussi tenter sa chance dans d’autres disciplines. « J’envisage le saut en longueur et le triple saut. Actuellement, je le fais pour mon plaisir, mais je crois pouvoir tenter ma chance un jour. Je pense même au décathlon », mentionne-t-il.

Quelqu’un avec autant d’objectifs a toutefois un obstacle devant lui : le temps. « Je n’ai que 16 ans. Je ne suis pas encore mature physiquement alors je dois me limiter dans mes entraînements. J’ai hâte de pouvoir enfin y aller à mon plein potentiel », indique-t-il.

Un sport pour Philippe

Même si son père est un ancien athlète et un entraîneur d’athlétisme, Philippe n’a pas choisi ce sport dès le début.

« J’ai toujours été quelqu’un de très sportif. J’ai fait du judo, de la lutte, de l’escrime, du soccer, du basketball, etc. J’ai essayé l’athlétisme et j’ai bien aimé cela. J’ai décidé de poursuivre en saut en hauteur, car c’est là que j’excellais le plus », explique-t-il.

Même si la performance reste importante pour l’athlète, le plaisir possède aussi une grande place dans le cœur de l’adolescent. « La pression des résultats est très présente en athlétisme. C’est très compétitif. J’aime toujours autant cela, mais c’est toujours bien quelques fois de pratiquer un sport pour le plaisir », admet-il.

Le sportif a pu profiter d’une belle expérience dans le cadre des qualifications d’athlétisme. « Je savais que je n’aurais pas la chance de participer aux Olympiques cette année, alors j’étais là pour le plaisir de sauter. C’est d’ailleurs à ce rendez-vous que j’ai réussi mon record personnel de 2 m 08.

« Pendant cette compétition, j’ai affronté Derek Drouin qui s’est rendu aux olympiques cette année. J’ai pu me comparer à lui. C’est un excellent point de repère », ajoute-t-il.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.