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Brèves du conseil d’arrondissement Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles

Leduc-Frenette Samuel - TC Media

Manque de ressources budgétaires pour l’arrondissement

La mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, a tenu en début de séance à défendre les prévisions budgétaires de son administration pour 2012.

Adopté le 20 octobre devant une salle presque vide, le budget de 2012 de 59 599 500 $ est quasi identique à celui de l’année courante.

« On a le même budget d’opération depuis dix ans, a-t-elle affirmé. Imaginez que votre budget d’épicerie serait le même depuis dix ans. Le prix de la pinte de lait a changé depuis quelques années. »

Qui plus est, les allocations de fonctionnement données par la Ville-centre ne répondent pas « aux besoins que nous avons, considérant que nous avons un arrondissement qui est en développement, en croissance, une population qui grandit. »

Pour arriver à boucler son budget, la mairesse s’enorgueillit de trois choses : d’arriver à maintenir le même niveau de services aux citoyens, de majorer l’enveloppe budgétaire aux organismes communautaires de 4 % et de ne pas suivre l’exemple d’autres arrondissements qui, comme le maire de Montréal Gérald Tremblay le leur a suggéré, imposent une taxe locale.

Elle a aussi tenu à rappeler que le maire Tremblay avait déjà augmenté la taxe foncière et la taxe d’eau.

Une citoyenne, présidente des Amis de la culture, s’est plaint du « désengagement » de la mairesse Rouleau en culture. La maison Beaudry, la maison du Bon Temps et le Vieux-Moulin seront fermés en 2012.

« Comment expliquer, qu’en temps budgétaire difficile, précaire, vous offrez 4% d’augmentation. Je ne comprends pas. Pour moi, il y a comme une incohérence. Est-ce que c’est la bonne année pour faire ça? Est-ce que ce 4% là aurait pu servir à laisser ouverte la maison Beaudry ou la maison du Bon Temps ou le fameux Moulin? »

« Je crois que oui », a répondu Mme Rouleau. Il appert, selon elle, que cette indexation était demandée depuis longtemps, et que ces fermetures sont temporaires.

Délégation de la maison des jeunes de Rivière-des-Prairies

Six jeunes qui fréquentent la maison des jeunes de Rivière-des-Prairies sont venus faire part de leurs suggestions pour améliorer l’offre de services qui leur est destinée.

Un premier groupe de trois personnes s’est présenté au micro pour y présenter un premier projet. Ceux-ci en sont venus à la conclusion, après une « tempêtes d’idées », qu’il serait intéressant pour les jeunes du quartier que l’arrondissement leur offre des classes d’espagnol, de chant, de percussions, de piano et de kick-boxing.

Pour ce faire, en plus des enseignants, l’arrondissement devra fournir aux jeunes des chaînes stéréo, des livres d’espagnol et des instruments de musique.

« C’est une belle suggestion que vous faites, a répondu la mairesse. C’est quelque chose qu’on peut étudier. » Claude Toupin, le responsable de la culture à l’arrondissement, a dit qu’il allait en faire une priorité.

Deux jeunes sont ensuite venus faire part aux élus leur désir de voir naître une nouvelle ligne d’autobus sur l’axe du boulevard Saint-Jean-Baptiste, du boulevard Perras à la rue Notre-Dame, reliant du même coup les quartiers Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles.

« Vous avez d’emblée mon appui », a affirmé cette fois la mairesse. La conseillère d’arrondissement Caroline Bourgeois les a par ailleurs invités à venir assister à un conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM) sur lequel elle siège.

Une jeune fille a clos le dossier en demandant aux élus que les jeunes aient plus d’endroits pour socialiser. Selon elle, le centre récréatif, le centre communautaire et la maison de la culture ne sont pas les mieux adaptés à une clientèle en bas âge.

Terrain de soccer synthétique

Après quelques années de fonctionnement, une entente bipartite a finalement été conclue entre la Ville de Montréal et Boscoville 2000 quant à la gestion du terrain de soccer situé à ce dernier endroit.

L’entente de gestion est rétroactivement mise en vigueur le 1er mai et se terminera le 31 mai 2018, soit pour une période de sept ans. Le terrain, qui appartient en fait à la Ville, a été aménagé en 2007.

Dans le partage convenu des tâches relatives au site, l’arrondissement se chargera des travaux majeurs, de fournir les services sanitaires et d’assurer l’accès aux installations.

De son côté, Boscoville 2000 s’occupera de l’entretien général, de gérer la circulation et la sécurité sur le campus et de la restauration.

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