Soutenez

Centre communautaire Fath: la publicité de Marc Tanguay retirée

La publicité du député libéral de LaFontaine, Marc Tanguay, a été retirée, mercredi, du site web du centre communautaire musulman Fath de Rivière-des-Prairies, qui renfermait des textes évoquant qu’il était permis, pour un mari, de frapper une «épouse indomptable».

Questionné par les journalistes l’accompagnant dans son voyage en France, le premier ministre Philippe Couillard a dit que la publicité du député devait être retirée, notamment en raison des textes qu’on retrouvait sur le site web en question.

Dans le texte Exemption du Coran des mensonges des calomniateurs, on pouvait notamment lire qu’il est permis «de frapper l’épouse indomptable, sans lui faire du mal».

Les textes ont également été retirés du site web du centre destiné à la communauté musulmane.

Volte-face
Impossible de savoir si le premier ministre s’est entretenu avec le député de LaFontaine pour le rabrouer, mais pas plus tard que mardi, Marc Tanguay disait n’avoir aucunement l’intention de retirer ladite publicité.

Dans une déclaration faite à La Presse Canadienne, le député soutenait que le centre communautaire n’avait commis aucun geste illégal. De plus, il jugeait que cette publicité avait simplement comme but de se rendre visible auprès des citoyens du comté et qu’elle a été mise en ligne parce que le centre communautaire fait partie des organisations présentes dans la circonscription.

Contacté par L’Informateur pour connaître les raisons de cette volte-face, Marc Tanguay s’est refusé à tout commentaire. «M. Tanguay n’accordera pas d’entrevue à ce sujet et nous n’avons aucun commentaire pour l’instant», s’est limitée à dire Joanie Dumais, attachée de presse de l’aile parlementaire libérale.

Jusqu’à l’Assemblée nationale
L’affaire a fait son chemin jusqu’à l’Assemblée nationale. Mercredi, la députée et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de laïcité, Nathalie Roy, a publié un communiqué dans lequel elle demandait que M. Tanguay «retire immédiatement sa publicité».

«Je comprends parfaitement qu’on ne peut pas, au moment où l’on achète une commandite sur un site Internet, vérifier l’ensemble des documents que contient ce site. Toutefois, je ne m’explique pas que M. Tanguay ait décidé de maintenir sa publicité après avoir été informé que ce site héberge de la propagande intégriste islamiste», a-t-elle ajouté.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.