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Un Prairivois en mode «séries»

Photo: Photo TC Media - Jean-Marc Gilbert

Aucun doute dans l’esprit du Prairivois Joe Di Iorio: c’est cette année que les partisans des Canadiens de Montréal auront l’occasion de se rendre au centre-ville pour célébrer la conquête de la 25e coupe Stanley.

Chaque printemps, ce citoyen affiche fièrement ses couleurs, en décorant l’entrée de sa résidence. Cette année, il a formé un rectangle en bois de la largeur de son entrée, et a accroché 10 drapeaux qui flottent au-dessus de la structure.

«J’avais fait autre chose l’année dernière, avec des drapeaux en plastique, mais quelqu’un est venu tout foutre par terre quand Montréal a éliminé Boston», déplore M. Di Iorio. Il espère être épargné cette année.

En plus d’autres drapeaux accrochés un peu partout autour de sa résidence, le partisan a aussi un mât visible de la rue, dans sa cour. Si un drapeau canadien trône sur ce mât pendant la majeure partie de l’année, M. Di Iorio troque l’unifolié pour un drapeau à l’effigie du CH pour le temps des séries éliminatoires.

«Si les Canadiens perdent, je vais le mettre en berne pendant un certain temps avant de l’enlever», blague-t-il.

Comme plusieurs partisans du CH, M. Di Iorio croit que les Canadiens vont aller aussi loin que son gardien, Carey Price, peut les mener.

«Même s’il y a cinq joueurs devant lui, ça prend un gardien hot pour gagner. Actuellement, c’est le meilleur de la ligue», lance-t-il, au sujet du cerbère du tricolore.

Il croit aussi que la Sainte-Flanelle a tous les éléments pour aller jusqu’au bout et décrocher les grands honneurs du tournoi printanier.

Entraîneur
Joe Di Iorio n’est pas qu’un sportif de salon. Il a été entraîneur de hockey pendant 10 ans, à l’époque où son fils était gardien de but.

Le sous-sol de ce grand amateur de hockey est tapissé de photos de l’époque où son fils jouait. Une photographie qui lui tient particulièrement à cœur est celle de son garçon, entouré de Roberto Luongo, José Théodore et Martin Brodeur, trois autres gardiens de but.

On peut aussi voir, dans l’escalier menant au sous-sol, la bannière d’un championnat, décroché en 2005, du temps qu’il était entraîneur.

Rencontré à l’aube du quatrième match entre les Sénateurs et les Canadiens, M. Di Iorio a prédit que le Canadien échapperait la quatrième partie pour mieux triompher à Montréal vendredi. Reste à voir si sa prédiction se réalisera.

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