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À peine construit, le toit d’une école coule

L'école Sans-Frontières a récemment été agrandie pour accueillir 21 nouvelles classes.
L'école Sans-Frontières a récemment été agrandie pour accueillir 21 nouvelles classes. Photo: Emmanuel Delacour/TC Media

Un peu plus d’un an après son ouverture, la nouvelle aile de l’école primaire Sans-Frontières, dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, accuse déjà des défauts de construction, le récent redoux a causé une fuite d’eau dans la toiture.

«Depuis quelques jours, il y a de l’eau qui coule au dernier étage dans les classes et dans le corridor», affirme un parent d’élève qui préfère garder l’anonymat. Selon ce dernier plusieurs contenants ont été installés pour collecter l’eau provenant de la fonte des neiges sur le toit.

La Commission scolaire de Montréal (CSDM) confirme qu’un problème de drain sur la toiture de la nouvelle aile de l’école lui a été signalé. Les lieux auraient toutefois déjà été sécurisés, selon Alain Perron, responsable des relations média à la CSDM.

Le nouveau pavillon qui a permis l’ajout de 21 classes et d’un gymnase double a coûté plus de 7 M$ dans un contrat qui a été accordé à la firme SOCAM en mars 2013. Les élèves ont pu intégrer les lieux à l’automne 2015.

«Ce n’est pas une situation qui est normale. Nous sommes en contact avec [SOCAM] pour déterminer si elle devra faire les réparations, ou si nous devrons faire les travaux par une autre entreprise pour ensuite leur envoyer la facture», explique M. Perron.

Toutefois, le responsable des communications n’a pas pu signaler à TC Media le montant prévu de ces nouveaux travaux.

Ce dernier informe qu’une garantie de 25 ans sur la toiture est signée entre la CSDM et la compagnie de construction.

Le problème de moisissures dans les établissements scolaires de la métropole étant un sujet d’actualité, M. Perron s’est voulu rassurant, affirmant qu’un «protocole» très vigoureux était mis en place pour détecter les traces de champignons après de tels dégâts d’eau et qu’une «équipe volante» travaille à la CSDM pour faire les vérifications sur place nécessaires.

Selon plusieurs investigations réalisées en 2012 à l’école Sans-Frontières, 33 % des répondants présentaient alors des symptômes «potentiellement attribuables» à une mauvaise qualité de l’air.

L’établissement accueille depuis 2015 les élèves de l’école Sainte-Bibiane, aussi située dans Rosemont, qui avait été fermée en raison de moisissures.

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