Des stationnements toujours hors-la-loi dans Rosemont-La Petite-Patrie

À Montréal, plusieurs stationnements avec parcomètres sont illégaux. Ces cases ont été tracées à moins de cinq mètres d’une intersection. L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie n’échappe pas à la règle.

Rue Bélanger, dans La Petite-Patrie; des voitures sont stationnées à l’intérieur des bandes blanches qui jalonnent l’asphalte. Dans les véhicules, des reçus indiquent que les propriétaires ont bien payé leur dû aux parcomètres, situés à proximité. Jusque-là, rien d’anormal. Sauf que plusieurs de ces cases ont été tracées en toute illégalité.

L’article 386 du Code de la sécurité routière (CSR), prévoit, en effet, que «nul ne peut immobiliser un véhicule routier à moins de cinq mètres d’une borne-fontaine, d’un signal d’arrêt et dans une intersection».

Par exemple, l’arrondissement de Verdun, qui travaille sur le dégagement de ses intersections depuis trois ans, a conclu devoir enlever plus d’une centaine de parcomètres. Aucun chiffre pour le moment dans Rosemont–La Petite-Patrie, qui renvoie la balle à la Ville-centre et à Stationnement Montréal, même si ces places sont exploitées avec son accord.

Des policiers tolérants
Rares sont également les contraventions données aux automobilistes qui enfreignent cette partie du CSR. «On travaille sur cela, explique Martin Dea, commandant du poste de quartier 35. On mise davantage sur la sensibilisation et l’éducation auprès des automobilistes. On n’utilisera la répression qu’en dernier recours.»

Cependant, M. Dea ajoute que la police prend le sujet très à cœur et compte «travailler fort» pour sécuriser davantage les cyclistes et les piétons.