Soutenez

Motion sur l’aide médicale à mourir: Stéphane Dion déçu du rejet des conservateurs

Photo: Archives /TC Media

Le député libéral de Saint-Laurent-Cartierville est déçu et inquiet que les conservateurs aient rejeté la proposition du PLC de créer un comité spécial qui aurait étudié la question de l’aide médicale à mourir.

Le 6 février, la Cour suprême du Canada tranchait; l’aide médicale à mourir devait être légalisée au Canada. À la suite de cette décision, il en revient au gouvernement de modifier les lois inscrites au Code criminel dans les douze mois qui suivent. «Une tâche qui demande de la préparation», indique le député libéral de Saint-Laurent-Cartierville, Stéphane Dion.

Depuis que la motion a été écartée en Chambre, par tous les députés conservateurs mis à part le Manitobain Stephen Fletcher, M. Dion «craint que le gouvernement se défile, puisque l’entente sur la question semble difficile au sein même du Parti conservateur. La volonté politique des conservateurs est de paralyser les choses».

M. Dion n’écarte croit que le gouvernement majoritaire pourrait avoir recours à la clause nonobstant, ce qui figerait la situation dans le temps pour quelques années de plus.

M. Dion précise «que la Cour a fait son travail autour de cette question, c’est maintenant au tour des parlementaires de s’assurer que la législation ne soit pas modifiée de façon précipitée.»

Les douze semaines de travaux aux Communes prévues au calendrier des parlementaires, avant la relâche estivale, pourraient être suffisantes selon M.Dion, mais il souligne toutefois que «plus on tarde, moins on y arrivera».

Le Parti libéral, qui avait l’appui unanime du NPD, n’entend pas déposer d’autres motions pour le moment.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.