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Di Iorio poursuit sa lutte contre la conduite dangereuse

Photo: Youtube

L’élu Nicola Di Iorio a déposé une motion pour créer la Semaine nationale de prévention de la conduite avec les facultés affaiblies.

Ce dossier est très important pour le député fédéral de Saint-Léonard–Saint-Michel, lui qui a vécu de très près les conséquences de la conduite dangereuse. L’une de ses trois filles a été victime d’une collision en 2010 où elle a subi d’importantes blessures, dont la hanche et le bassin fracturés et un traumatisme crânien.

«Elle avait le corps broyé et tordu et la peau déchirée. C’est une machine qui l’aidait à respirer. Je ne la reconnaissais plus», se remémore M. Di Iorio avec tristesse et émotion.

Après un mois dans le coma, Claudia Di Iorio s’est réveillée. Aujourd’hui, elle est étudiante en droit à l’Université McGill, mais vivra toujours avec des séquelles.

«Je suis redevable, car ma fille est encore en vie. C’est arrivé pour une raison et je vais travailler pour qu’il n’y ait plus de jeunes victimes», affirme M. Di Iorio.

Depuis ce jour, le père de famille travaille sans relâche pour sensibiliser les utilisateurs de la route à sécuriser leurs déplacements, notamment en lançant le projet Cool Taxi.

En novembre, le député a déposé la motion M-148 pour créer une semaine nationale de prévention de la conduite avec les facultés affaiblies, afin de créer une campagne de prévention pour lutter contre la conduite avec facultés affaiblies et limiter le nombre d’accidents mortels liés à l’alcool, la drogue et les distractions.

Avec cette semaine, le député croit qu’il y aura un impact direct dans la population.

«Quand on fait de la prévention, on remarque une diminution des collisions et quand il y a une relâche de celle-ci, les collisions augmentent. Ce n’est pas comme la cigarette où les gens sont dépendants. Personne n’est accro à faire du mal en conduisant avec des facultés affaiblies», soutient M. Di Iorio.

Même si le constat s’améliore, le député croit qu’il restera du travail à faire.

«En sept ans, nous sommes passés de 100 jeunes âgés de 16 à 25 ans morts dans un accident de voiture à 50, et de 500 blessés graves à 250. C’est phénoménal de sauver 50 vies par année, lance M. Di Iorio. Mais, je ne suis pas satisfait. Dans la province, une personne âgée de 16 à 25 ans meurt chaque semaine dans un accident de voiture. C’est une catastrophe.»

Si la semaine est adoptée par la Chambre des communes, celle-ci aura lieu dès le printemps prochain.

«On a choisi le printemps, car c’est la période où les motocyclistes sortent, où les jeunes traînent dans les parcs et où il y a des partys à l’extérieur. C’est également une période où il est plus facile de mobiliser tout le monde, que pendant la période des Fêtes, par exemple», dit-il.

Les élus voteront sur la motion au cours du mois de février. Si elle est adoptée, la première Semaine nationale de prévention de la conduite avec les facultés affaiblies se déroulerait la troisième semaine de mars 2018.

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