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Une première mouture satisfaisante, mais à petit déploiement

Photo: Archives TC Media

La première Semaine nationale de la prévention de la conduite avec les facultés affaiblies est terminée et il y a de quoi être fier, estime le député de Saint-Léonard–Saint-Michel, instigateur de celle-ci.

Peu d’activités ont été organisées pendant cet événement, qui a été officialisé il y a seulement quelques semaines.

«La Chambre des communes a adopté mon projet le 7 février dernier. Ça nous laissait seulement cinq semaines pour mettre en place des initiatives, c’est trop peu de temps», souligne Nicola Di Iorio.

Malgré tout, l’équipe du député n’est pas restée les bras croisés. Elle a fait circuler une lettre au sein de tous les établissements scolaires de la circonscription afin de sensibiliser les directions d’école des impacts de la conduite avec des facultés affaiblies.

«Il faut sensibiliser la jeunesse sur cette question et l’école est un endroit où l’on montre le bon exemple. C’était un endroit tout désigné», affirme M. Di Iorio.

De plus, des élus de différents paliers du gouvernement ont souligné la semaine, notamment le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électriciation des Transports du Québec, André Fortin.

«J’invite les citoyens à parler des dangers de conduire avec les facultés affaiblies. En cette Semaine nationale de la prévention de la conduite avec les facultés affaiblies, il faut faire passer le message et ainsi augmenter la sécurité sur nos routes», déclare le ministre Fortin.

«L’objectif est d’arriver à 0 décès sur nos routes en lien avec la conduite avec les facultés affaiblies. C’est très ambitieux, mais si nous avons réussi à atteindre un bilan de 0 décès dans l’aviation civile, on peut y arriver dans la conduite avec les facultés affaiblies.» -Nicola Di Iorio

La recherche
L’objectif de cette Semaine nationale ne se limite pas seulement à la sensibilisation, mais aussi à la recherche scientifique afin de développer des méthodes pour diminuer les fatalités sur les routes et améliorer le bilan routier canadien.

«Nous sommes en train de travailler à créer un organisme qui va appuyer la recherche scientifique. Celui-ci va se pencher sur ce qu’on doit faire pour influencer les comportements humains pour diminuer les fatalités, mais également sur les outils et les technologies à mettre en place pour améliorer le bilan routier», mentionne M. Di Iorio.

Même s’il y a eu peu d’activités pendant la première mouture, le député est très optimiste pour la deuxième année.

«Là nous n’avions que cinq semaines pour tout organiser. Imaginez ce que nous allons faire avec 50 semaines. Il y aura plus d’activités, mais également un organisme en recherche», annonce l’élu.

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