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La SPCA enquête sur le possible empoisonnement d’un chien à Saint-Léonard

Dans la majorité des espaces publics de l’arrondissement, des panneaux interdisaient la présence de chiens. Photo: Collaboration spéciale

Une enquête a été ouverte par la SPCA au sujet d’un potentiel empoisonneur de chiens à Saint-Léonard. L’organisme a également distribué des affiches avertissant « que des chiens du quartier sont menacés ».

L’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte. « On a des raisons de soupçonner qu’il y a eu un empoisonnement », indique la directrice des communications de la SPCA, Anita Kapuscinska, précisant que l’animal en question est toujours en vie.

La SPCA ne veut pas commenter davantage le sujet. « On ne peut pas divulguer plus d’informations sur un dossier en cours », explique Mme Kapuscinska.

Des citoyens inquiets
Des affiches avertissant les résidents d’un potentiel empoisonneur de chiens ont été placardées dans le quartier par la SPCA.

Mme Kapuscinska soutient que ces affiches ont avant tout pour objectif de sensibiliser les citoyens aux dangers potentiels. « On veut que les gens fassent attention, qu’ils gardent leurs chiens en laisse, et qu’ils nous contactent s’ils voient quoi que ce soit de louche. » L’affiche demande en effet aux habitants du quartier d’appeler le bureau des enquêtes de la SPCA s’ils voient quelqu’un maltraiter un animal.

Malgré tout, l’inquiétude est palpable sur les réseaux sociaux où une photo de l’affiche a été partagée plusieurs centaines de fois. Déjà, les rumeurs vont bon train. Certaines publications affirment que deux chiens auraient été empoisonnés tandis que d’autres maintiennent qu’« un tueur de chiens en série serait possiblement actif […] à Saint-Léonard ». La SPCA maintient, de son côté, qu’il n’y aurait qu’un seul cas potentiel.

La directrice des communications de la SPCA n’a pas voulu dire si le fait de poser des affiches du genre, alors que la thèse d’un empoisonnement volontaire n’a toujours pas été confirmée, pouvait créer une peur exagérée chez les propriétaires d’animaux du quartier. La SPCA ajoute toutefois qu’il faut plus d’éléments de preuve qu’une simple plainte pour justifier une campagne de sensibilisation de ce type, sans toutefois dévoiler plus d’informations au sujet du cas potentiel à Saint-Léonard.

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